mercredi 25 novembre 2015

S.Williams, Halep, Muguruza, Sharapova et Radwanska seront de la Coupe Rogers

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Serena Williams
Serena Williams (Source d'image:Vincent Éthier)

Montréal – Les amateurs de tennis seront heureux d’apprendre que les cinq meilleures raquettes mondiales se sont engagées à participer à la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale du 22 au 31 juillet 2016, au Stade Uniprix, à Montréal.
Ainsi, Serena Williams, Simona Halep, Garbine Muguruza, Maria Sharapova et Agnieszka Radwanska seront toutes de la partie. En 2014, Williams a disputé la Coupe Rogers de Montréal pour une première fois en 14 ans alors qu’elle a été éliminée par sa sœur en demi-finale. Il s’agissait du 25e duel entre les sœurs Williams. Après avoir raté l’édition 2014 du tournoi, Halep est passée tout près d’un premier titre en sol canadien à Toronto l’été dernier avant de s’incliner contre Belinda Bencic en finale. Muguruza, l’étoile montante de la WTA, tentera de surpasser son meilleur résultat au Canada, soit une présence au deuxième tour. À sa septième présence à la Coupe Rogers, Sharapova sera en quête d’un premier titre. Finalement, Radwanska, elle, tentera de défendre son titre de Montréal puisqu’elle avait été couronnée championne en 2014.
« Nous sommes ravis de cette nouvelle qui confirme la réputation de la Coupe Rogers, » a déclaré le directeur du tournoi Eugène Lapierre. « Les joueuses aiment la ville et son public qui répond toujours à l’appel. De notre côté, nous redoublons les efforts afin que les joueuses apprécient leur expérience à Montréal et nous sommes heureux de voir que ça donne des résultats. »

Quand les dépisteurs volent la vedette

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Tomas Fleischmann et Travis Hamonic
Pas moins de 20 dépisteurs étaient présents au match de dimanche
 entre le Canadien et les Islanders
 (Source d'image:Getty)

Images of Francois Gagnon
Pendant que les joueurs du Canadien et leurs adversaires des Islanders s’échauffaient sur la glace du Centre Bell en début de soirée dimanche, ce n’est pas sur la glace que les journalistes avaient les yeux rivés, mais sur l’action qui se déroulait à l’entrée de la galerie de presse.
Malgré le fait que les deux clubs se croisaient pour une deuxième fois en trois soirs et pour une troisième fois en deux semaines, 20 dépisteurs professionnels représentant 18 clubs jouaient du coude pour trouver des places. La section réservée aux dépisteurs ne pouvant tous les accueillir, quelques dépisteurs ont été relocalisés dans la section réservée aux journalistes de l’extérieur. Une chance que les Islanders – ils n’attirent pas les foules à Brooklyn et ne déplacent pas de gros contingent de journalistes non plus – et non les Flyers, les Maple Leafs ou les Rangers étaient de passage au Centre Bell. Sinon les dépisteurs auraient dû trouver d’autres sièges.
Tout ça pour dire que rarement avait-on vu autant de dépisteurs sur la galerie de presse du Centre Bell.
« C’est exceptionnel », m’a d’ailleurs confirmé un dépisteur habitué de visiter le Centre Bell. « On voit un groupe aussi imposant dans le cadre de grands rendez-vous internationaux alors que toute l’action se déroule à un endroit, mais rarement dans la Ligue nationale. C’est certainement l’un des plus gros groupes depuis des années. C’est bon pour vous, ça fait jaser. Ça part des rumeurs », m’a lancé un autre dépisteur.
Visite planifiée vs mandat spécifique
La demande de transaction réclamée par le défenseur Travis Hamonic et les ennuis du Canadien sur le flanc droit – ennuis qui se sont accentués avec la blessure subie par Brendan Gallagher qui ratera au moins les six prochaines semaines en raison des deux doigts de sa main gauche fracturés – ont d’ailleurs attisé les questions et les rumeurs associées à un débarquement aussi massif.
Si le contingent était imposant et surprenant pour un match sans histoire, surtout un dimanche soir, il était facilement justifiable.
« Ça fait longtemps que je sais que je serai ici ce soir. C’était sur mon horaire. Et comme cette partie est la seule disputée dans le nord-est de la ligue, je ne suis pas surpris qu’on soit plusieurs », m’a assuré un dépisteur d’une équipe de l’Ouest. De fait, plusieurs des dépisteurs présents au Centre Bell dimanche étaient à Ottawa – les Sens recevaient les Flyers –  ou dans différentes villes de la Ligue américaine samedi soir. Il était facile de venir à Montréal dimanche et de mettre ensuite le cap sur Toronto où les Leafs et les Bruins complétaient lundi soir leur série aller-retour.
« Je fais autour de 180 envolées par année pour ma job et beaucoup de kilométrage aussi. Comme tous les directeurs généraux, mon patron tient à maximiser notre rendement alors quand on part dans un coin, on ratisse le plus large possible et on tente de voir le plus de matchs en un moins de temps possible. Vous (les journalistes) allez sauter à des conclusions, mais la grande majorité des gars qui sont ici n’ont pas de mandat spécifique à remplir. Ils remplissent leur rapport habituel d’évaluation sur le système des équipes et sur le rendement personnel des joueurs », m’assurait un autre éclaireur.
En passant, ces dépisteurs qui sont parfois des trésors de renseignements et qui sont souvent en mesure de guider les journalistes dans leur quête d’informations sont aussi très discrets. D’où le respect de leur anonymat.
De la visite rare
S’il est vrai que la majorité des dépisteurs présents dimanche au match Islanders-Canadien ne faisaient que leur boulot habituel, ou préparer un affrontement prochain contre le Tricolore – Doug Risebrough des Rangers de New York, le prochain adversaire du CH, était d’ailleurs du groupe – d’autres étaient en mission. Il semblait plus évident encore que le mandat spécifique qu’ils avaient reçu était coiffé du titre Travis Hamonic.
Parce que le défenseur des Islanders tient à quitter New York pour se rapprocher de sa famille dans les prairies canadiennes, il était normal que les Jets de Winnipeg aient dépêché un envoyé spécial. Et comme les Jets débarquent rarement sur la galerie de presse du Centre Bell, leur présence a attiré l’attention.
Bien qu’ils viennent tout juste d’effectuer leur visite annuelle à Montréal, les Canucks de Vancouver avaient deux émissaires au Centre Bell. Et leur dépisteur habituel n’était pas de l’opération qui ne devait certainement pas compléter l’évaluation du Canadien. Un club que les Canucks ne reverront pas avant l’an prochain. À moins que Vancouver et Montréal se croisent en finale de la coupe Stanley…
Pierre GauthierAncien directeur général du Canadien et aujourd’hui envoyé spécial de Stan Bowman aux quatre coins de la planète hockey, Pierre Gauthier était à Montréal dimanche. Sa présence n’avait rien de surprenant puisqu’il effectue des visites régulières sur la galerie de presse du Centre Bell, mais le fait que les Hawks avaient déjà un dépisteur de faction, moussait la possibilité que monsieur Gauthier avait un mandat spécifique à remplir. Un mandat qu’il n’a pas confirmé lorsque je lui ai demandé quel bon vent l’avait poussé jusqu’à Montréal un dimanche soir.
Je ne sais pas si Chicago est assez près des Prairies canadiennes pour attirer Travis Hamonic – les Blackhawks forment toutefois un club plus qu’attirant on en conviendra –, mais les villes jumelles de St. Paul et Minneapolis le sont certainement. Pas surprenant alors que Blair MacKesey, l’un des hommes de confiance du DG Chuck Fletcher avec le Wild du Minnesota, ait assisté à la rencontre Canadien-Islanders.
Avec la technologie et le fait que tous les matchs de tous les clubs soient diffusés sur une chaîne ou un autre, les équipes ont déjà des banques d’informations gigantesques sur tous les joueurs, sur toutes les équipes. Mais quand vient de temps de vérifier certains détails, de confirmer des évaluations positives, ou négatives, les équipes font encore confiance à la bonne vieille méthode et envoient les yeux perçants de leurs dépisteurs qui en plus de suivre ce qui se passe sur la glace sont surtout capable de voir au-delà la simple image pour effectuer leur analyse finale.
Des visites longtemps planifiées depuis longtemps, les aléas du calendrier et des mandats spécifiques ont donc contribué à la présence au Centre Bell de 20 dépisteurs représentant 18 clubs un dimanche soir bien tranquille dans le cadre d’un duel Islanders-Canadien bien banal. Présence qui a été soulignée abondamment sur toutes les tribunes. Présence dont il faudra se rappeler si Hamonic change de camp dans un avenir rapproché.
Remarquez qu’un rapport négatif peut avoir un impact aussi important qu’un rapport positif. Il est alors bien difficile – à moins d’obtenir l’information privilégiée – de savoir si c’est lors de visites comme celles relevées dimanche au Centre Bell que la décision finale a été prise. Mais ça donne une idée...

Jean Béliveau et Henri Richard ne seront pas remplacés comme ambassadeurs chez le Canadien

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Jean Béliveau et Henri Richard
Jean Béliveau et Henri Richard (Source d'image:RDS)

Images of Bertrand Raymond
Il y avait cinq ambassadeurs chez le Canadien. Cinq gagnants totalisant 41 coupes Stanley qui étaient chargés d'aller prêcher la bonne parole d'un bout à l'autre du pays. Ils ne faisaient pas de la figuration uniquement pour ressasser de très beaux souvenirs. Ils étaient des salariés jouissant chacun d'un contrat annuel.
Si j'en parle à l'imparfait, c'est parce qu'ils ne sont plus que trois. Jean Béliveau est décédé tandis que la santé du valeureux Henri Richard ne lui permet plus de servir la bonne cause. Les autres sont Guy Lafleur, Yvan Cournoyer et Réjean Houle.
Béliveau et Richard ne seront pas remplacés. Ainsi en a décidé la direction de l'équipe. Ce qui ne veut pas dire que le Canadien sera moins bien représenté dans la communauté ou ailleurs. Au contraire, l'équipe a trouvé une façon différente d'être plus présente encore.
Lafleur, Cournoyer et Houle conservent leur rôle d'ambassadeur. Ils seront dorénavant secondés par un pool d'anciens Canadiens qui, selon la demande, seront rémunérés à la pièce pour représenter l'organisation. Une façon pour l'équipe d'être présente dans diverses activités tout en permettant aux anciens de toucher un peu d'argent.
Marc Verreault, qui a pendant longtemps orchestré le calendrier des matchs de hockey des Anciens Canadiens à la grandeur du pays, a joint les rangs d'evenko avec le même objectif, en plus de participer à l'organisation des parties de balle-molle durant la période estivale.
La planification du calendrier social de l'équipe était devenue un mandat trop demandant pour être accompli par un seul homme. Verreault est venu joindre un groupe d'athlètes et une organisation qu'il connaissait déjà fort bien.
L'expertise de l'un servira la grosse machine de l'autre.
Il s'agit d'une excellente alternative car, on en conviendra, il aurait été quasi impossible de remplacer des ambassadeurs de la dimension de Béliveau et Richard.
Yvan Cournoyer me disait récemment qu'il ne ressentait pas l'obligation d'en faire davantage pour combler le vide laissé par le départ de son grand ami Béliveau. Il possède déjà sa propre compagnie, ce qui lui permet de véhiculer l'image d'entreprises prestigieuses comme Canada-Vie, Genacol et Club Links. Chaque fois qu'il représente ses commanditaires, le Canadien est bien servi par la bande puisque les gens vont à la rencontre de l'une de ses anciennes grandes vedettes. Il a l'intention de s'acquitter de ce rôle tant que sa santé le lui permettra.
Cournoyer aura consacré toute sa vie au Canadien, le terme n'est pas trop fort. Il a payé chèrement le prix pour ses 10 coupes Stanley, une de moins que Richard et le même nombre que Béliveau. Il a subi quatre opérations au dos qui lui ont laissé autant de vis dans le corps. Un de ses genoux est fait de titanium et il a une tige d'acier dans l'épaule. Quand le mauvais temps s'annonce, disons qu'il le ressent avant tout le monde.
« Quand je rencontre les gens, on dirait que je joue encore tellement je suis reçu avec chaleur, dit-il. Parfois, on se plaint pour rien. On dit souvent que les joueurs touchent trop d'argent. Moi, je n'ai jamais pensé à ça dans ma vie. »  Exposer sa santé pour sauver un but Bienvenue dans le hockey d'aujourd'hui où empêcher l'adversaire d'obtenir un but est devenu tout aussi important que d'en marquer un.
Je ne saurais dire quelle organisation a décidé la première que de bloquer des tirs serait dorénavant l'une de ses stratégies. Sans doute qu'une équipe l'a fait avec succès et que le truc a fait boule de neige. Dans le jargon du hockey, on appelle cela se sacrifier pour l'équipe. J'ignore comment se comportent certains entraîneurs, mais un joueur qui refuserait carrément de se placer sur le chemin d'un tir frappé se ferait probablement regarder de travers à son retour au banc. C'est devenu à ce point crucial.
De tout temps, des joueurs ont risqué des blessures en se jetant devant des tirs puissants. Toutefois, ils représentaient des exceptions. Ils n'étaient pas régis par un code d'équipe; ils n'écoutaient que leur agressivité naturelle. Je pense à Guy Carbonneau, notamment. C'était sa façon de jouer. Il était du genre à tenter de bloquer un tir quand son équipe menait 5-2 avec deux minutes à jouer dans le match.
Aujourd'hui, on s'attend à ce qu'ils le fassent tous. Ce qui n'est pas une très bonne idée dans certains cas. Il devrait exister une sorte de loi non écrite qui dispenserait les joueurs vraiment indispensables au succès de l'équipe de courir de tels risques. Vous aimeriez voir l'unique marqueur naturel de l'équipe, Max Pacioretty, se projeter devant le tir frappé de Zdeno Chara? Et si l'homme de 9 millions $, P.K. Subban, se faisait blesser sérieusement de la même façon? Il doit bien y avoir une raison pour laquelle Sidney Crosby ne le fait jamais. Avez-vous vu seulement une fois Wayne Gretzky se coucher devant un tir?
On ne peut pas empêcher un kamikaze comme Brendan Gallagher de poser des gestes dangereux sans réfléchir aux conséquences, mais il me semble qu'on pourrait tout au moins lui recommander une certaine prudence. Il y a des limites quand même à ce qu'on peut faire pour l'équipe. Gallagher était posté à une dizaine de pieds de Johnny Boychuk quand il a tenté de bloquer l'un des tirs les plus puissants dans la ligue. C'était courir un risque sérieux de blessure. Ce qui s'est produit, malheureusement. Probablement que 95% des joueurs de la ligue n'auraient pas couru un tel risque.
Des risques mal calculés
On nous dira sans doute qu'il est impossible de réfréner les ardeurs d'un guerrier comme Gallagher et c'est sans doute très vrai, mais ça fait actuellement une belle jambe à Michel Therrien d'être privé d'un joueur fiable, durable, voire indispensable, durant six semaines, peut-être plus. Tout cela pour répondre, au départ, à une stratégie d'équipe.
Aujourd'hui, des formations se font un point d'honneur d'être reconnues comme celles qui bloquent le plus de lancers dans la ligue. Chez le Canadien, on s'enorgueillit de cela, même si on possède en plus le gardien numéro un du circuit. On vient au secours de Carey Price dans ces moments-là et ce, même s'il n'est pas toujours en danger. Il y a tout lieu de croire que Price aurait très bien vu le tir de Boychuk, projeté d'une distance de 60 pieds, si Gallagher n'avait pas été là.
Un de ces jours, quelqu'un recevra un tir en plein visage et ne se relèvera pas. Trent McCleary n'est-il pas passé à un doigt de la mort après avoir été atteint à la gorge?
Qui sait comment le Canadien réagira durant l'absence de Gallagher? On n'aurait jamais cru dire cela, mais sa perte pourrait s'avérer aussi lourde que celle de Price, sinon plus. Dans le cas de Price, on le sait maintenant, on avait un remplaçant capable de tenir le fort durant un bon moment. Pour Gallagher, il n'y a aucun remplaçant. On va manquer ses buts, son enthousiasme communicatif, ses excès d'intimidation face aux gardiens et son leadership.
On réclame que Marc Bergevin effectue une transaction pour pallier à son absence, mais posez-vous la question. Ils sont où dans la Ligue nationale les joueurs disponibles dans son genre?
Nulle part, évidemment.

Pageau et Anderson brillent dans un gain face aux Stars

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 24 novembre 2015 à 23h34. Modifié par Charles Payette le mercredi 25 novembre 2015
Pageau et Anderson brillent dans un gain face aux Stars
Jean-Gabriel Pageau déjoue Antti Niemi./AP
DALLAS - Dominés 37-20 au chapitre des tirs au but, Jean-Gabriel Pageau et les Sénateurs d'Ottawa ont tenu bon pour l'emporter 7-4 face aux Stars de Dallas, mardi soir.
Pageau a marqué deux buts en troisième période pour confirmer le gain des Sénateurs. Craig Anderson a repoussé 33 tirs pour signer une troisième victoire de suite, dont deux en tirs de barrage.

Pageau a touché la cible lors de deux échappées, dont une en désavantage numérique, et a ajouté une aide. Il totalise six buts cette saison.

Les gardiens des Stars, Antti Niemi et Kari Lehtonen, n'ont effectué que 13 arrêts.

Mike Hoffman a aussi inscrit deux buts, incluant un dans un filet désert. Mark Stone a récolté un but et deux aides tandis que Bobby Ryan et Milan Michalek ont complété la marque.

Jamie Benn a marqué ses 15e et 16e buts de la saison pour les Stars.

Tyler Seguin et Patrick Sharp ont aussi trouvé le fond du filet.

Getzlaf: 5 passes !

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Publié par Associated Press le mercredi 25 novembre 2015 à 00h55. Modifié par Charles Payette à 05h50.
Getzlaf: 5 passes !
ANAHEIM, Calif. - Rickard Rakell et Corey Perry ont marqué deux buts chacun et les Ducks d'Anaheim ont comblé un déficit en troisième période pour signer leur 21 victoire consécutive à domicile contre les Flames de Calgary en l'emportant 5-3, mardi.
Le capitaine Ryan Getzlaf a égalé un record de concession en récoltant cinq aides pour les Ducks, qui n'ont pas perdu en temps réglementaire face aux Flames au Honda Center depuis le 19 janvier 2004.

La série de victoires à domicile des Ducks contre les Flames est la plus longue depuis que les Flyers de Philadelphie ont défait les Penguins de Pittsburgh 23 fois de suite dans les années 1980.

Michael Frolik a touché la cible à deux reprises et Sam Bennett a ajouté un but et une mention d'aide pour les Flames, qui n'ont pu signer une troisième victoire de suite. Karri Ramo a repoussé 27 lancers devant la cage des Flames.

Les deux clubs «les plus riches» de la LNH s'affrontent, ce soir, à New York

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 24 novembre 2015 à 11h44. Modifié par Charles Payette le mercredi 25 novembre 2015
Les deux clubs «les plus riches» de la LNH s'affrontent, ce soir, à New York
Carey Price et P.K. Subban / 98,5 Sports
NEW YORK - Le Canadien de Montréal a devancé les Maple Leafs de Toronto au classement des équipes de la LNH ayant la plus grande valeur marchande, selon le magazine Forbes
On en parle en ondes :
Pour la première fois depuis 2005, les Maple Leafs ne trônent plus au sommet de ce classement. Ce sont les Rangers de New York qui occupent le premier rang avec une valeur estimée de 1,2 milliard $, selon le classement du magazine. L'équipe, deuxième en 2014, n'avait plus occupé le premier rang depuis 2004. Elle a généré les revenus les plus élevés de la ligue, soit 229 millions $.

Le Canadien a grimpé au deuxième rang avec une valeur de 1,18 milliard $, une hausse de 18 pour cent depuis un an et la plus importante des 30 équipes de la LNH. C'est la seule des sept formations canadiennes à avoir accru sa valeur comparativement à 2014.

Depuis la saison dernière, le Canadien bénéficie d'un nouveau contrat de télévision à long terme avec le Réseau des sports (RDS) qui lui rapporte une moyenne de 68 millions $ par saison, soit plus du double que la précédente entente.

La valeur des Maple Leafs lui vaut la troisième position et la concession est maintenant évaluée à 1,15 milliard $, une baisse de 12 pour cent par rapport à l'an dernier.

La rénovation du Madison Square Garden, le parcours de l'équipe jusqu'en finale de la coupe Stanley en 2014 et une participation aux demi-finales le printemps dernier ont contribué à la bonne santé financière des Rangers, a analysé Forbes.

Le recul des Maple Leafs est imputable à plusieurs facteurs, dont de piètres performances sur la patinoire ces dernières années, la fin d'une séquence de 13 saisons d'affilée à guichets fermés au Air Canada Centre et la dévaluation du dollar canadien.

Les Blackhawks de Chicago (925 millions $) et les Bruins de Boston (750 millions $) complètent le top-5.

Forbes a également révélé que la valeur moyenne d'une équipe de la LNH est maintenant de 505 millions $, une augmentation de trois pour cent par rapport à l'an dernier.

Le classement

1-Rangers de New York: 1,2 milliard $US

2-Canadien de Montréal: 1,18 milliard $US

3-Maple Leafs de Toronto: 1,15 milliard $US

4-Blackhawks de Chicago: 925 millions $US

5-Bruins de Boston: 750 millions $ US

6-Canucks de Vancouver: 745 millions $US

7-Flyers de Philadelphie: 660 millions $US

8-Red Wings de Detroit: 600 millions $US

9-Kings de Los Angeles: 580 millions $US

10-Capitals de Washington: 565 millions $US

Sportlogiq : Première analyse statistique des défenseurs du Canadien après 20 matchs

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Andrei Markov et P.K. Subban
Andrei Markov et P.K. Subban (Source d'image:Getty)

Au moment d’évaluer les avants des Canadiens de Montréal après 20 parties, il était important de préciser que même si la production offensive est un facteur important, ce ne fut pas le seul facteur pris en considération. Ce raisonnement est d’autant plus applicable aux défenseurs qui peuvent tout de même générer de l’attaque, sans que cela ne soit leur tâche principale.
Ainsi, nous utiliserons les mêmes statistiques que lors de l’évaluation des attaquants du CH, bien que cette évaluation ne s’appuie pas uniquement sur ces seules statistiques. Lorsqu’une autre statistique sera pertinente lors de l’évaluation d’un joueur, cela sera mentionné et expliqué.
Les statistiques que nous utilisons mettent l’accent sur le jeu en possession de la rondelle. Plus précisément, cela vise à évaluer l’efficacité d’un joueur lors des poussées offensives et pour créer des occasions de marquer lorsqu’il est en possession de la rondelle.
Les jeux générant des occasions de marquer n’incluent que les jeux réussis successivement menant directement à une occasion de marquer. D’autre part, les jeux complétés lors de poussées offensives n’incluent que les jeux où la rondelle se dirige vers la zone offensive. Plus précisément, il s’agit des sorties de zone en possession de la rondelle, des entrées de zone en possession de la rondelle, des passages à la ligne rouge vers la zone offensive en possession de la rondelle , des passes complétées en sortie de zone depuis le territoire défensif (ces passes doivent aller en direction de la zone offensive) et des passes transversales ainsi qu’allant vers le territoire offensif complétées depuis la zone neutre.
Les notes se justifieront par une combinaison des performances des différents joueurs et des attentes envers ceux-ci, selon le rôle qu'occupe chacun dans la formation.Graphique des performances des défenseurs du CH
Nathan Beaulieu: Beaulieu a connu un camp d’entrainement spectaculaire, laissant présager qu’il était prêt à jouer sur la deuxième paire de défense, mais son début de saison à titre de sixième défenseur n’a pas été aussi impressionnant. Depuis, il a pris son envol alors que Petry a réussi à faire ressortir le meilleur de lui-même à la suite de la blessure à Emelin. Cependant, comme Beaulieu a un excellent coup de patin, il doit être davantage impliqué lors des poussées offensives, et idéalement, il doit générer davantage d’occasions de marquer. Beaulieu n’a presque pas commis d’erreurs défensives et son jeu en général a été excellent. Toutefois, Beaulieu a déjà démontré qu’il était capable de faire davantage, particulièrement pour quitter plus régulièrement son territoire défensif en possession de la rondelle, Beaulieu se classant présentement dernier chez les défenseurs du Tricolore à ce chapitre. [Note: B]
Alexei Emelin: Comparativement à la saison dernière, c’est le jour et la nuit pour Emelin. L’impact d’un joueur comme Petry se fait réellement ressentir, ce dernier lui remettant la rondelle et lui permettant de simplifier son jeu afin de se concentrer sur ce à quoi il est le meilleur. Emelin se classe au troisième rang de la LNH pour les mises en échec qui mettent un terme à la possession de la rondelle de l’adversaire, avec 2.1 pour chaque tranche de 20 minutes passées à égalité numérique. Il parvient à accomplir cette action lors de 81.1% de ses mises en échec. Emelin a un style de jeu conservateur et il n’a pas les habiletés nécessaires pour bien transporter la rondelle comparativement aux autres défenseurs du CH, mais à l’intérieur de ses propres limites, il a très bien réussi jusqu’ici cette saison. Malheureusement, Emelin occupe un rôle plus important qu’il ne le devrait au sein de la brigade défensive du Canadien. Bien qu’Emelin ait dépassé les attentes que l’on peut avoir à son endroit, les attentes à l’égard d’un défenseur évoluant sur une deuxième paire sont beaucoup plus élevées. Cela dit, son jeu en compagnie de Petry a été satisfaisant. [Note: B]
Tom Gilbert: Après une première saison pénible avec le Canadien, il n’y avait pas véritablement d’attente à l’égard de Gilbert. Bien que certains partisans et membres des médias sursautent à chaque erreur de sa part, il est surprenant de constater à quel point il a été efficace. Il n’est pas un défenseur de calibre à évoluer sur l’une des deux premières paires défensives, mais dans un rôle de cinquième défenseur, il a été très efficace. Il a complété autant de passes proportionnellement à son temps de jeu que P.K. Subban. Même qu’à ce jour, Gilbert a le plus haut taux de succès chez le Tricolore lorsqu’il tente de compléter un jeu défensif, retirant la possession de la rondelle à l’adversaire lors de 83.4% de ses tentatives. Gilbert se classe également au deuxième rang chez les défenseurs du CH en complétant 78.1% de ses tentatives de passe. Il y a des faiblesses dans le jeu de Gilbert, sa production offensive étant pratiquement inexistante et étant le défenseur tentant le moins de soutirer la rondelle à l’adversaire en la harponnant, ce qui le rend vulnérable à se faire déborder par l’adversaire. Malgré tout, Gilbert a été excellent dans un rôle de cinquième défenseur. [Note: A]
Andrei Markov: Il était prévu que Markov serait moins souvent sur la patinoire cette saison, ce qui est d’ailleurs le cas, mais il demeure le deuxième joueur le plus utilisé chez le CH. Le Russe, qui aura bientôt 37 ans, continue de vieillir tel le bon vin, se classant au deuxième rang chez les défenseurs réguliers du Tricolore pour les occasions de marquer créées et pour les points. Une partie du succès de Markov est attribuable au fait qu’il joue en compagnie de Subban, les deux étant pratiquement en symbiose. Markov est un des meilleurs passeurs de la LNH chez les défenseurs, seul Erik Karlsson complète davantage de passes dans l’enclave proportionnellement à son temps de jeu. Markov complète également le deuxième plus grand nombre de jeux lors de poussées offensives chez le Canadien proportionnellement à son temps de jeu, seul Subban en complétant davantage. Lorsqu’il n’est pas en possession de la rondelle, Markov a aussi été très bon. Il mène tous les défenseurs du Tricolore pour son implication défensive, complétant avec succès 11.5 jeux défensifs pour chaque 20 minutes passées à égalité numérique. Il n’est pas possible de prédire pour combien de temps il restera de l’essence dans le réservoir de Markov, le plus vieux joueur du CH, mais en ce premier quart de la saison, son âge ne semble pas l’avoir ralenti. [Note: A]
Greg Pateryn: Pateryn n’a pas joué suffisamment pour se voir attribuer une note, mais son jeu est excellent depuis son retour dans la formation. Il est impressionnant qu’il soit efficace si rapidement, après avoir été assis longtemps sur la galerie de presse.
Jeff Petry: Il est peut-être la principale raison expliquant que les Canadiens ont meilleure mine que la saison passée, Jeff Petry assumant le rôle de troisième défenseur. Lui et Markov se partagent le temps de jeu d’un deuxième défenseur, Markov ne jouant que 48 secondes de plus par rencontre, ce qui est essentiellement imputable à son temps de jeu en avantage numérique. L’impact de Petry est sous-évalué par les statistiques présentées graphiquement, alors qu’il mène tous les joueurs des Canadiens pour les sorties de zones en possession de la rondelle et pour les récupérations de rondelles en zone défensive. Le taux de passes complétées de Petry est inférieur à la moyenne de l’équipe, alors qu’il est soumis à plus de pression que tout autre défenseur. En effet, les défenseurs évoluant sur les deux autres paires de défense sont tous en mesure de faire circuler la rondelle, alors qu’Emelin, le partenaire de Petry, n’est pas en mesure de le faire. Petry se trouve dans une situation difficile, étant soumis à davantage de pression, et il s’en sort bien. La question demeure : sera-t-il meilleur en évoluant avec Beaulieu? [Note: A]
P.K. Subban: Le meilleur défenseur des Canadiens a été brillant depuis le début de la saison, même s’il n’a pas trouvé souvent le fond du filet. Subban transporte la rondelle davantage que n’importe quel joueur des Canadiens et il crée plus de chances de marquer que n’importe quel défenseur de la LNH. Seul cinq défenseurs de la LNH sont plus souvent en possession de la rondelle alors que Subban est le deuxième défenseur à créer le moins de revirements (il s’agit d’une autre accusation, parmi les nombreuses déjà existantes,  contre les statistiques erronées de la LNH au niveau des revirements). S’il y a un aspect où Subban peut s’améliorer afin d’encore mieux paraitre, c’est qu’il dégage la rondelle depuis son territoire défensif trop souvent. Subban se classe au quatrième rang chez les défenseurs de la LNH pour les tentatives de dégagements depuis son territoire défensif et il mène la ligue pour les dégagements réussis proportionnellement à son temps d’utilisation. L’analyse des données démontre par ailleurs que 66.7% du temps cela provoque un dégagement refusé ou que la rondelle revient immédiatement dans le territoire défensif, ce qui force son équipe à défendre encore une fois son territoire. Il est clair que la stratégie du Canadien commande de dégager la rondelle lorsque cela est possible et il est difficile de pénaliser Subban puisqu’il se conforme aux directives de son personnel d’entraîneurs. Même qu’à l’inverse, il est d’autant plus impressionnant de constater ce qu’il a été en mesure d’accomplir alors que cette stratégie ne lui convient pas. [Note: A+]

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Duel au sommet à NY

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le mercredi 25 novembre 2015 à 07h35. Modifié à 08h52.
Duel au sommet à NY
P.K. Subban et Chris Kreider/AP
(98,5 Sports) - «Si tu peux réussir à New York, tu pourras réussir n'importe où», chantait Frank Sinatra.

C'est ce que doivent se dire Michel Therrien et sa troupe à quelques heures d'affronter le groupe mené par Alain Vigneault dans leur domicile à Madison Square Garden. C'est à un véritable duel au sommet du côté de l'Association Est auquel sont conviés les amateurs de hockey, ce soir.
Le Canadien (16-4-2) affiche le même nombre de points (34) que les Rangers (16-3-2), mais a disputé un match de plus. Les hommes de Michel Therrien affronteront une équipe en pleine ascension avec un seul revers en dix rencontres ce mois-ci et neuf victoires d’affilée à domicile.

La rencontre est présentée sur les ondes des stations Cogeco Diffusion, dès 18h30, avec l'émission d'avant-match.

Le Tricolore a disposé des Rangers, 3-0, dans l’unique duel entre les deux équipes cette saison, lors du match d’ouverture locale au Centre Bell. Carey Price avait bloqué 25 tirs pour le jeu blanc alors que David Desharnais avait été le meilleur à l’attaque avec deux passes. Price est d’ailleurs à son mieux face aux Blue Shirtsdepuis le début de sa carrière.

Les deux clubs partagent le sommet du classement général de la LNH avec les Stars de Dallas (17-5-0), surpris, hier soir, par les Sénateurs d’Ottawa 7 à 4.

Prolifiques en attaque à domicile

Alexei Emelin devrait rater un sixième match d'affilée alors que le Canadien sera privé de deux attaquants réguliers (Brendan Gallagher et Torrey Mitchell) pour l’important face-à-face. Les New-Yorkais, eux, présentent une formation en pleine santé.

Outre la formidable tenue de leur gardien Henrik Lundqvist, les Rangers sont particulièrement prolifiques en attaque alors qu'ils ont inscrit trois buts ou plus dans leurs neuf dernières rencontres à MSG. Rick Nash est en feu avec quatre buts en deux rencontres.

Avec NHL.com