mardi 24 novembre 2015

Le CH plus riche que les Leafs

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le mardi 24 novembre 2015 à 11h44.
Le CH plus riche que les Leafs
Carey Price et P.K. Subban / 98,5 Sports
(98,5 Sports) - Les Maple Leafs de Toronto ne sont plus au sommet des équipes canadiennes les plus riches.
C'est plutôt le Canadien de Montréal qui se classe au premier rang des équipes du Canada - et au deuxième rang de la LNH - tout juste derrière les Rangers de New York.

C'est ce que nous apprend le plus récent classement annuel de Forbes.

L'entreprise de Geoff Molson a vu sa valeur faire un bond de 18% en une année.

La valeur moyenne des concessions de la LNH s'élève à 505 millions $US en hausse de 3% par rapport à l'année précédente.

Le classement

1-Rangers de New York: 1,2 milliard $US

2-Canadien de Montréal: 1,18 milliard $US

3-Maple Leafs de Toronto: 1,15 milliard $US

4-Blackhawks de Chicago: 925 millions $US

5-Bruins de Boston: 750 millions $ US

6-Canucks de Vancouver: 745 millions $US

7-Flyers de Philadelphie: 660 millions $US

8-Red Wings de Detroit: 600 millions $US

9-Kings de Los Angeles: 580 millions $US

10-Capitals de Washington: 565 millions $US

Adonis Stevenson a perdu sa ceinture de champion « The Ring »

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Adonis Stevenson
Adonis Stevenson (Source d'image: Vincent Éthier )

Adonis Stevenson a perdu sa ceinture de champion The Ring.
Le comité de The Ring l'a dépouillé de son titre puisque le Québécois ne respecte pas un des points de sa politique : celui d'affronter ou de prévoir un combat contre un top-5 de la division dans une période de deux ans.
The Ring classe désormais Stevenson au deuxième rang, derrière Sergey Kovalev.
On peut donc s'attendre à ce que la ceinture soit remise au gagnant du combat entre Kovalev et Jean Pascal, qui a déjà détenu cette prestigieuse ceinture lorsqu'il a battu Chad Dawson en août 2010.
Le combat revanche entre Kovalev et Jean Pascal est prévu le 30 janvier 2016, encore une fois à Montréal. Le Québécois avait été mis hors de combat au huitième round au mois de mars de cette année. Il a depuis battu Yunieski Gonzalez par décision unanime en juillet.
« Superman » demeure cependant champion WBC.

Tom Brady nargue Rex Ryan en direct

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Publié par Charles Payette pour 98,5fm Sports le mardi 24 novembre 2015 à 06h15. Modifié à 07h06.
Tom Brady nargue Rex Ryan en direct
Rex Ryan/TropicAces
(98,5 Sports) - On savait que les Patriots de la Nouvelle-Angleterre n'aimaient pas l'entraîneur-chef des Bills de Buffalo, Rex Ryan. Hier soir à Foxborough, Tom Brady, a poussé l'affaire à un autre niveau.
L'animosité entre les Patriots et Ryan date du passage de Ryan comme patron des Jets de New York, rivaux de division entre 2009 à 2014.

Brady crie son nom

Toujours rivaux dans l'Est de l'Américaine, les Patriots (10-0) réservaient une surprise à l'entraîneur des Bills (5-5).

Le quart des Patriots a en effet crié REX RYAN ! dans sa séquence de signaux audibles, lors de la toute première séquence à l'attaque des Patriots.

«Nous utilisons beaucoup de différents termes, nous devons être créatifs dans nos signaux, ceux-là étaient pas mal uniques», a résumé Brady avec un sourire en coin après la victoire des siens, 20-13.

«Je sais qu'il m'aime», a répliqué Ryan, impassible après la rencontre.

«J'aurais aimé jouer avec Gilbert Perreault» -Guy Lafleur

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Publié par 98,5 fm pour 98,5fm Sports le lundi 23 novembre 2015 à 13h46. Modifié à 22h54.
«J'aurais aimé jouer avec Gilbert Perreault» -Guy Lafleur
Guy Lafleur (Jacques Boissinot/La Presse Canadienne)
(98,5 Sports) - Guy Lafleur a évolué en compagnie de quelques-uns des plus grands joueurs de l'histoire de la LNH au cours de sa carrière, mais s'il y a un joueur avec lequel il aurait aimé jouer avec le Canadien, c'est Gilbert Perreault.
«J'aurais aimé l'avoir comme joueur de centre, a déclaré Lafleur, en entrevue auxAmateurs de sports. Gilbert, c’est un joueur extraordinaire au talent extraordinaire. Je crois qu’il n’a jamais joué à la hauteur de son talent à Buffalo. Il jouait avec Rene Robert et Richard Martin, de très bons joueurs, mais je crois que ce n'était pas des motivateurs et ils ne l'ont jamais poussé au maximum. J'ai joué avec Gilbert dans les matchs des anciens de la LNH et c'était spécial. Il n'a pas eu la reconnaissance qu'il aurait dû avoir.»

Repêché par les Sabres au tout premier rang en 1970, Perreault a joué toute sa carrière à Buffalo. Il a toutefois pu évoluer aux côtés de Lafleur en 1981 à la Coupe Canada. L'autre joueur qui complétait le trio était un jeune qui avait à peine 20 ans... un certain Wayne Gretzky.

«C'est le meilleur trio avec lequel j'ai joué dans ma vie. C'était quelque chose. Malheureusement, ça n'avait pas duré longtemps parce que Gilbert s'était fracturé la jambe.»

La conquête de 1976; le meilleur souvenir

En 14 saisons avec le Canadien, Lafleur a soulevé cinq fois la coupe Stanley. Toutes les conquêtes sont évidemment spéciales, mais s'il devait en identifier une plus particulière que les autres, il choisirait la conquête de 1976.

Cette année-là, Montréal avait défait les Blackhawks et les Islanders avant d'affronter et de balayer les méchants Flyers qu'on appelait à l'époque les Broad Street Bullies.

«On mettait fin au règne des Flyers de Philadelphie, s'est rappelé Lafleur. On a prouvé à la ligue qu’on n’avait pas besoin d’une gang de goons. Pas besoin d’intimider l’adversaire. On jouait au hockey avant d’intimider. Puis si l’autre équipe intimidait, on avait les joueurs pour répondre à ça.»

Une deuxième classique

Après la Classique héritage de 2003 à Edmonton, Lafleur revivra de beaux moments en janvier à Boston.

Mais cette fois-ci, Lafleur sera derrière le banc plutôt que sur la patinoire. Avec Yvan Cournoyer et Jacques Demers, il dirigera les anciens Canadiens contre les anciens Bruins pour la Classique hivernale.

Le Démon blond, auteur de 560 buts en saison régulière dans la LNH, dit ne plus avoir envie de chausser les patins.

«J’ai donné mon équipement, a expliqué Lafleur. On m’a donné une paire de patins et j’ai de la difficulté à patiner avec ça. J’aime mieux les bottines de cuir.

«J’ai demandé à Bauer, mais ils n’en font plus», a lancé Lafleur à la blague.

Parent pour la vie

Les frasques de son fils, Mark, ont fait les manchettes au cours des dernières années. Mark, atteint du syndrome de la Tourette, a eu plusieurs démêlées si bien que Guy Lafleur semblait exaspéré la dernière fois qu'il en a parlé publiquement, au mois d'août dernier.

Trois mois plus tard, l'ancienne gloire du Canadien a laissé entendre qu'il était de nouveau prêt à épauler son fils.

«Il ne faut jamais lâcher, a expliqué Lafleur au micro de Mario Langlois. Être parent, c'est pour la vie. Un moment donné, on veut lâcher prise, mais on revient toujours. Il faut avoir confiance que ça va changer, que les personnes vont changer. Le temps arrange les choses.»

Selon Michel Therrien, le CH montre plus de confiance et d'engagement cette année

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Islanders 2 - Canadiens 4


MONTRÉAL - Le Canadien montre le même total de victoires que la saison dernière après 22 matchs, soit 16, et il n'a amassé qu'un point de plus au classement (34). Mais pour Michel Therrien, toutes comparaisons entre les deux formations s'arrêtent là.
« Ce n'est pas la même équipe, a analysé l'entraîneur en fin de semaine dernière. Nous jouons différemment. En début de saison, l'an dernier, nous trouvions des façons de gagner. Cette saison, nous jouons avec plus de confiance et un plus grand sens d'engagement. Nous pouvons dicter le déroulement des matchs. C'est ce que j'apprécie le plus. »
Sur la glace, le Tricolore présente un visage fort différent si on recule l'horloge d'exactement un an.
À la place des Jeff Petry, Tomas Fleischmann, Torrey Mitchell, Brian Flynn, Devante Smith-Pelly, il y avait entre autres les Mike Weaver, Manny Malhotra et Jiri Sekac.
L'amélioration la plus marquée est au chapitre de l'écart entre les buts pour et contre : quatre il y a un an (61-57) par rapport à 28 cette saison (78-50).
« Nos joueurs ont acquis de l'expérience, a soulevé Therrien. L'acquisition de Jeff Petry en défense est un autre facteur important. Son arrivée a fait se placer les défenseurs (lire: Alexei Emelin et Tom Gilbert) chacun dans leur chaise. L'addition des attaquants Mitchell, Flynn et Smith-Pelly a ajouté beaucoup de profondeur. »
Subban élogieux
Petry, Mitchell, Flynn et Smith-Pelly ont été acquis avant la date limite des échanges dans la LNH, en mars dernier. Le directeur général Marc Bergevin a pu retenir les services des trois premiers à l'issue de la saison. La mise sous contrat de Petry pour une durée de cinq ans a été son meilleur coup.
Dimanche, après le gain de 4-2 du CH face aux Islanders de New York, le défenseur vedette P.K. Subban ne s'est pas fait prier afin de rendre hommage au directeur général.
« "Berg" fait souvent parler de lui pour ses tenues vestimentaires éclatantes et parce qu'il paraît plutôt bien, a lancé Subban à la blague. Mais nous savons que c'est une bonne tête de hockey et qu'il gravite depuis suffisamment longtemps dans le milieu pour savoir comment bâtir une bonne équipe. Il trouve le moyen à chacune des saisons d'ajouter de bons ingrédients qui complètent bien la recette. Il identifie les bons joueurs afin de s'acquitter de tâches précises. »
Subban n'a pas tari d'éloges également à l'endroit de la contribution de Petry, qui permet au groupe de défenseurs du Canadien d'être actuellement numéro un dans la LNH au chapitre des points récoltés.
« On parle de "Markie" (Andrei Markov) et de moi, mais comment peut-on passer sous silence l'apport de Jeff Petry? a dit Subban. Dès qu'il a joint l'équipe, la saison dernière, les gars ont tous tenté de le convaincre de rester. C'est un véritable pur-sang. On ne lui accorde pas tout le mérite qui lui revient. Dans n'importe quel match, il peut être notre meilleur défenseur.
« De la façon dont il joue, ce n'est pas surprenant que nous soyons en tête au chapitre des points obtenus par les défenseurs. »
Subban n'avait pas fini de distribuer des fleurs. Il en a tendu quelques-unes vers le jeune Nathan Beaulieu.
« "Nate" affiche plus de maturité, c'est visible juste à le côtoyer et ça se voit sur la glace. Quand il joue à son mieux, il patine avec aisance et il est créatif. Comme pour Jeff, on peut l'opposer aux meilleurs joueurs de nos adversaires. »
Petry et Beaulieu connaissent du succès ensemble depuis qu'Alexei Emelin est blessé. Therrien a indiqué qu'il pourrait ne pas rejumeler Emelin avec Petry à son retour. Emelin pourrait devoir ronger son frein d'autant que Greg Pateryn s'illustre avec Tom Gilbert au sein du troisième duo de défenseurs.
Therrien a soutenu que Pateryn pourrait faire partie du groupe des six premiers défenseurs de n'importe quelle équipe de la LNH. Il a ajouté ne pas y voir là un problème en vue du retour d'Emelin.
« Nous avons huit défenseurs du calibre de la Ligue nationale », a-t-il argué, en ajoutant au groupe Jarred Tinordi qui n'a pas vu d'action encore cette saison.
Semaine new-yorkaise
Le Canadien a l'occasion prochainement de se distancer, en terme de points, de la formation de la saison dernière.
Il y a un an, l'équipe avait connu une baisse de régime après sa 22e rencontre, en ne remportant qu'un de ses sept matchs suivants.
Le CH va poursuivre sa séquence à saveur new-yorkaise cette semaine, en allant affronter les Rangers mercredi dans la Grosse Pomme, avant de disputer un programme double contre les Devils du New Jersey, vendredi à Newark et samedi à Montréal.

Avant le CH, autre gain des Rangers

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Publié par Associated Press le lundi 23 novembre 2015 à 22h24. Modifié par Charles Payette le mardi 24 novembre 2015
Avant le CH, autre gain des Rangers
Julie Jacobson / The Associated Press
NEW YORK - Henrik Lundqvist a repoussé 31 lancers pour signer son deuxième jeu blanc de la saison et les Rangers de New York ont défait les Predators de Nashville 3-0, lundi.
Il s'agissait pour les Rangers d'une neuvième victoire de suite à domicile.

Rick Nash, Derek Stepan et Kevin Hayes ont touché la cible pour les Rangers, qui ont gagné neuf de leurs dix derniers affrontements et amélioré leur fiche à 16-3-2. Avec 34 points, les Rangers se retrouvent à égalité avec les Stars de Dallas et le Canadien de Montréal au sommet du classement général.

Le blanchissage était le 57e de Lundqvist en saison régulière et son deuxième contre les Predators.

Pekka Rinne a effectué 19 arrêts pour les Predators, qui ont vu leur fiche glisser à 11-6-3.

Les Predators n'ont pas marqué en 213 minutes, 47 secondes, un record de concession. Leur dernier but est celui de Miikka Salmomaki et a été inscrit à 6:13 de la deuxième période du match face aux Ducks d'Anaheim, mardi dernier.

Une autre saison parfaite ?

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Publié par Associated Press le mardi 24 novembre 2015 à 06h01. Modifié par Charles Payette à 07h11.
Une autre saison parfaite ?
AP
FOXBOROUGH, Mass. - James White a inscrit les deux premiers touchés de sa carrière, un au sol et l'autre en captant une passe, et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont amélioré leur fiche à 10-0, en battant les Bills de Buffalo, 20 à 13, dans le cadre du match du lundi soir dans la NFL.

Tom Brady a complété 20 de ses 39 tentatives de passes pour des gains de 277 verges et les champions en titre du Super Bowl peuvent encore espérer connaître une deuxième saison parfaite en neuf ans.
Les Bills (5-5) ont vu leur séquence de deux victoires prendre fin et ont perdu contre Brady pour la 25e fois en 28 matchs.

Le match a été chargé d'erreurs, de pénalités, de blessures et de revirements, dont deux échappés sur un seul botté et un coup de sifflet hâtif qui a mené à un des nombreux conciliabules entre les officiels.

Cinq matchs à jouer : la perfection envisageable

LeSean McCoy a effectué 20 courses pour des gains de 82 verges et un touché. Il a capté six passes pour 41 verges de gains pour surpasser le plateau des 100 verges dans un quatrième match de suite.

D'ici la fin du calendrier régulier, les Patriots ont deux matchs à domicile à disputer contre trois à l’étranger.

La troupe de Bill Belichick sera à Denver, dimanche prochain, pour un duel face à Peyton Manning et aux Broncos.

Répétition de 2007 ?

Les Patriots affronteront ensuite dans l’ordre les Eagles (à domicile) de Philadelphie, les Texans à Houston, les Titans (à domicile) du Tennessee, les Jets à New York et les Dolphins, à Miami.

Les Patriots avaient remporté tous ses matchs réguliers (16) en 2007, devenant la quatrième équipe de l'histoire de la NFL à ne pas subir la défaite dans une saison, la première depuis les Dolphins de Miami de 1972.

Au terme de «la saison parfaite», les Giants de New York avaient toutefois brisé le rêve d’une saison historique en surprenant les Patriots, au Super Bowl XLII.

Olivier Fortier est devenu agent de joueurs à 23 ans

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Olivier Fortier
Olivier Fortier au repêchage en 2007. (Source d'image: Getty )

Éric Leblanc
MONTRÉAL – Ce n’est pas tous les jours qu’un ancien espoir de la LNH renonce à sa carrière de hockeyeur, avant même de fêter son 24e anniversaire, pour devenir agent de joueurs en plus de retourner sur les bancs d’école peu de temps après.
Mais Olivier Fortier a toujours démontré beaucoup de lucidité, même que ce plan lui trottait dans la tête depuis quelques années déjà. Il a donc effectué ce courageux saut au lieu de se tourner vers l’option commune d’un parcours en Europe.
L’ancien capitaine de l’Océanic de Rimouski s’est donc rapidement retrouvé à arpenter les arénas du Québec pour la firme Momentum Hockey en parallèle à ses exigeantes études au programme de droit à l’Université Laval.
Évidemment, ça n’empêche pas que l’ancien espoir du Tricolore, qui avait été repêché en 3e ronde en 2007 au 65e rang, aurait voulu repousser cette deuxième carrière de quelques années.
« Bien sûr, ce n’était pas prévu que ça se produise aussi rapidement parce que j’espérais jouer encore longtemps et je rêvais d’une carrière dans la LNH comme tous les autres. Mais, au fil des années, j’ai subi beaucoup de blessures et d’opérations, ce qui a fini par ralentir mon développement », a raconté Fortier avec une belle éloquence au RDS.ca.
C’est à la suite d’une dernière saison professionnelle parsemée d’embûches en 2012-2013 que sa décision est devenue pratiquement irrévocable.
Olivier Fortier« Ma quatrième saison a été assez difficile, je traînais une blessure à un genou et ça m’affectait beaucoup. De plus, plusieurs jeunes faisaient leur arrivée dans l’organisation et j’ai passablement réfléchi à mon avenir », a-t-il expliqué. 
Puisqu’il avait été ralenti par cet autre pépin physique, il avait dû entamer celle-ci dans la ECHL avec les obscurs Solar Bears d’Orlando (photo). Sans confirmer la fin de sa carrière, ce détour a renforcé la vision qu’il avait élaborée.
« C’est l’un des facteurs qui a pu contribuer à ma décision. À un certain moment, c’est important de pouvoir s’autoévaluer. J’avais d’autres objectifs dans la vie et je m’étais toujours dit que je ne m’acharnerais pas à vouloir percer dans la LNH », a révélé Fortier avec réalisme.
« Je voyais que mes chances de grimper à temps plein pendant dix ans dans la LNH étaient plutôt minces à cette époque », a ajouté l’ancien capitaine de l’Océanic de Rimouski.
Fortier n’a pas eu besoin de chercher son inspiration très loin. En effet, il a été tenté par cette avenue en raison de son lien avec son agent Christian Daigle qui s’est développé pendant plusieurs années.
« Il était mon agent depuis l’âge de 15 ans et on avait vraiment bâti une belle relation. On jasait régulièrement du fait que j’aimerais demeurer dans le hockey après ma carrière. Finalement, une belle opportunité s’est présentée puisque Momentum grossissait très rapidement et ils avaient besoin d’un nouvel agent au Québec. Le timingétait vraiment bon pour moi et j’y avais réfléchi depuis un bon bout de temps donc j’ai sauté sur l’occasion sans tarder », a justifié l’intervenant.
Tout de même, Fortier a pris le temps de peser le pour et le contre d’une incursion sur la scène du hockey européen.
« C’est certain que je me suis posé cette question et j’ai même regardé les offres qui étaient à ma disposition pour être certain de prendre une décision éclairée. Il faut dire qu’on ne reçoit pas autant d'offres impossibles à refuser quand on n’a pas joué dans la LNH ou amasser de grosses statistiques dans la Ligue américaine », a confié celui qui a été repêché 22 rangs plus tard que Yannick Weber.
L’exigeant mandat de jumeler études et travail
« Pour vous donner l’exemple d’une semaine habituelle, je me suis consacré à l’école toute la journée du lundi au mercredi et j’enchaîne avec du travail en soirée jusqu’à environ 22 h. Jeudi matin, je suis parti de Québec vers 5 h 30 du matin pour le Saguenay afin de voir un tournoi midget pour du recrutement et du dépistage. Je vais revenir à temps pour le match des Remparts vendredi soir et ma fin de semaine sera réservée au hockey. Je ne compte pas les heures, mais ça ressemble à un horaire de 8 h à 22 h presque sept jours sur sept. C’est un petit coup à donner parce que l’école me prend du temps, mais ce sera bientôt plus facile », a détaillé l’agent.
Fortier n’avait pas l’intention d’étourdir qui que ce soit ou de se plaindre une seule seconde. Au contraire, il adore sa nouvelle orientation professionnelle. Tout de même, s’il avait été du style à se contenter du minimum, il aurait pu se diriger vers le métier d’agent sans se lancer dans d’exigeantes études en droit. Par contre, il avait été en mesure de combiner l’école et le hockey durant son séjour dans la LHJMQ étant même nommé joueur-étudiant de l’Océanic en 2008.
Olivier Fortier« Dans ma tête, j’étais décidé de faire un retour aux études. Pour moi, ça allait de soi d’aller à l’université », a exposé l’homme à l’horaire chargé.
Quant au choix de se tourner vers le droit, Fortier y a décelé trop d’avantages pour préférer un autre domaine.
« Le droit m’aide considérablement pour le côté contractuel ou les conventions collectives par exemple, en plus de donner de la crédibilité. Mais ce n’est pas seulement pour mon travail d’agent que j’ai choisi ce programme, j’ai toujours eu un intérêt pour celui-ci », a justifié l’attaquant qui se contente maintenant de jouer au hockey pour le plaisir dans ses rares temps libres.
À première vue, le chemin vers un retour en classe peut sembler facile, mais Fortier a dû convaincre de nouveaux dirigeants de miser sur lui. En effet, un seul étudiant adulte pouvait faire son entrée et il a été l’heureux élu grâce à son parcours et ses notes amassées au cégep.
Fortier n’évolue peut-être pas dans la LNH, mais il se retrouve dans une position enviable alors qu’il devrait compléter son baccalauréat dans moins d’un an en plus d’œuvrer au sein d’une entreprise en expansion.
Ça n’empêche pas qu’il a dû se familiariser avec une vie complètement différente de celle d’un joueur de hockey.
« Le retour s’est très bien passé même si j’ai constaté rapidement que ça ne ressemblait pas du tout à l’horaire auquel j’étais habitué. Disons aussi que tu ne fais pas souvent de longues rédactions quand tu joues au hockey », a comparé Fortier qui a eu de bons mots pour le programme scolaire de la LHJMQ.
« C’est vraiment possible de réussir à l’école en jouant dans ce circuit. On était très bien encadré à Rimouski et mes notes ont pu me permettre de rentrer dans ce programme. »
Son expérience au profit de la relève
Même s’il n’a pas atteint la LNH, Fortier a vécu une panoplie d’expériences. En plus de son parcours dans le midget AAA et la LHJMQ, il a participé à des compétitions d’envergure comme la Coupe Memorial, la Série Subway, les tournois U17 et U18 sans oublier le repêchage, les camps d’entraînement et … les blessures.
Ça tombe bien puisqu’il éprouve un grand plaisir à partager son apprentissage et il a la chance d’être passé par là récemment ce qui favorise le contact auprès des jeunes.
« Ma passion, c’est de développer les jeunes et les préparer pour les étapes à venir. Je fais aussi la signature des contrats et je travaille toujours de concert avec Christian », a noté Fortier qui souhaite compléter son Barreau.
À sa troisième année au sein de Momentum Hockey, Fortier assume déjà plus de responsabilités axées sur le développement et le recrutement dans l’écurie comptant notamment sur Cédric Paquette, Simon Després, Antoine Roussel, Émile Poirier et Jérémy Roy comme clients.Olivier Fortier
Si Fortier s’est tourné vers ce métier, c’est qu’il a apprécié la vision de Daigle et il s’affaire maintenant à la reproduire. Il ne veut surtout pas être associé aux agents avec des réputations peu enviables.
« On a une approche un peu différente, c’est vraiment axé sur le développement et la progression. On a la chance d’être sélectif et on ne prend pas une tonne de joueurs avec nous. On consacre beaucoup de temps pour les aider à se développer que ce soit avec nous ou des ressources externes. C’est très humain avec nous », a assuré Fortier.
« L’important, c’est de s’amuser et de garder la passion. C’est une chose que j’ai remarquée, ce sont souvent ceux qui sont les plus passionnés qui finissent par passer », a-t-il enchaîné.
Pour l’avoir vécu, Fortier sait bien que ce ne sont pas tous les clients de son groupe qui réaliseront leur rêve, mais il espère qu’ils pourront vivre de beaux moments comme certains de ses préférés.
« C’est sûr que ma médaille d’or avec Équipe Québec U17 quand on était vraiment négligé se classe parmi mes plus beaux souvenirs. On avait battu l’Ontario qui misait notamment sur Logan Couture, P.K. Subban, Sam Gagner et John Tavares. Ensuite, le repêchage par le Canadien demeure un moment incroyable dans le haut de la liste. Je ne peux pas passer sous silence mes belles années à Rimouski, une place exceptionnelle où j’ai rencontré tellement de bonnes personnes.
Sans l’ombre d’un doute, Fortier n’oubliera jamais ses quatre matchs préparatoires dans l’uniforme du CH incluant le match à Roberval pour Hockeyville en 2008.
« J’en conserve de très bons souvenirs et j’essaie de faire profiter les jeunes de mes expériences. Ça peut les aider à accéder au prochain niveau ou quand ils sont un peu nerveux », a conclu Fortier qui n’a vraisemblablement pas perdu de temps à utiliser son vécu au profit des autres.

L'absence de Brendan Gallagher crée un trou béant!

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Comment remplacer Gallagher?


Il y a peu de temps, on n’aurait jamais cru émettre une telle réflexion. Mais avec un peu de recul, il est à se demander si l’absence prolongée de Brendan Gallagher n’aura pas plus d’effet sur le rendement du Canadien que celle de Carey Price récemment.
Comprenons-nous bien! Il est impossible de remplacer à moyen et long terme le meilleur gardien au monde. C’est bien évident. Mais pour une courte période d’à peine une dizaine de matchs, le Canadien a très bien survécu à la blessure de son gardien étoile. Il y eut, bien sûr, le rendement de Mike Condon, qui fut globalement plus qu’à la hauteur des attentes raisonnables. Mais la grande différence entre le Canadien de cette saison et celui de 2014-2015, c’est l’attaque et c’est elle qui a su principalement prendre la relève au cours du séjour de Condon devant le filet. L’équipe lui a donné cinq matchs de quatre buts ou plus et a marqué sept fois en supériorité numérique. Ce n’est pas rien.
Or, bien que tous les attaquants du Canadien aient mis l’épaule à la roue depuis le début de la saison, Brendan Gallagher a contribué de façon gigantesque à la cause de son équipe. Non seulement a-t-il maintenu jusqu’ici une moyenne de près d’un point par match (ce qui est déjà remarquable), mais il s’est carrément défoncé à chacune de ses présences sur la patinoire. De toutes les manières possibles. La façon dont il s’est blessé, dimanche, en est d’ailleurs la preuve éloquente. Il s’est courageusement placé devant l’un des meilleurs tireurs de la LNH, Johnny Boychuk, et n’a jamais hésité à en subir les conséquences. Avec le résultat que l’on connaît, malheureusement.
Si Max Pacioretty fut choisi capitaine de l’équipe avant le début de la saison pour toutes les bonnes raisons et si Carey Price s’avère encore et toujours l’outil principal de cette confiance collective qui anime le Canadien de Montréal, je crois sincèrement que Brendan Gallagher est en voie de s’établir comme l’âme et le cœur du Tricolore sur la patinoire, en situation de match. Celui qui donne l’exemple et qui inspire le plus, de la première mise en jeu jusqu’à la dernière sirène. Il est le grand leader sur le terrain et place lui-même la barre à une hauteur supérieure, pour lui et pour les autres. Fait remarquable, il démontre ces qualités autant à l’étranger qu’à domicile, quel que soit l’adversaire.
On parle beaucoup de « profondeur » chez le Canadien depuis le début de la saison. Plus que jamais on aura besoin de la contribution de tous dès mercredi contre les Rangers. Il sera intéressant de voir si on peut combler, en bonne partie du moins, ce trou béant créé par l’absence prolongée de Brendan Gallagher.
Galchenyuk : vitesse et… responsabilité?
À la question de Marc Denis, à propos des raisons expliquant son excellent match contre les Islanders, dimanche au Centre Bell, Alex Galchenyuk a répondu sans hésiter : « la vitesse de mes ailiers »!
On savait déjà que Lars Eller en possédait une bonne dose mais c’est la première fois qu’on donnait un essai à Sven Andrighetto aux côtés du jeune joueur de centre. Et force est d’admettre que ce fut concluant, du moins pour l’espace d’une rencontre. Car à n’en pas douter, Andrighetto peut aussi patiner à un rythme très élevé. Et il possède un bon sens de l’attaque.
On a d’abord cru qu’il fallait un vétéran aux côtés de Galchenyuk, un vétéran de même souche ethnique en plus. Mais « l’expérience Semin » s’est avérée catastrophique jusqu’ici, autant pour les individus concernés que pour le trio dans son ensemble. On a aussi pensé qu’il lui fallait plutôt un ailier agressif et au fort gabarit, pour créer de l’espace en zone offensive mais malgré quelques bons moments ici et là, Devante Smith-Pelley ne fut pas la solution idéale non plus. Pas plus que Paul Byron, qui manque un peu de ressources sur le plan hockey.
Bref, Galchenyuk aura connu son meilleur match avec un joueur de la Ligue américaine à sa droite. Un joueur rapide, certes, mais un joueur de la LAH néanmoins. Peut-être qu’il n’y a pas que la vitesse d’Andrighetto qui a fait la différence, aux côtés de Galchenyuk, finalement. Peut-être s’est-il senti aussi plus responsable de l’allure générale de son trio et qu’il en a tiré une plus grande confiance. Quand ce jeune surdoué aura appris à conjuguer talent brut et exécution, qu’il croira véritablement en ses moyens tout en gardant les pieds sur terre, il y a tout lieu de croire qu’il deviendra l’étoile qu’on voyait en lui le jour où il fut repêché au troisième rang en 2012. Il peut faire tellement de choses remarquables sur une patinoire…
Et Semin?
Il y eut un bref moment d’espoir vendredi à Brooklyn, en début de rencontre. Mais c’est tout. Quand Brendan Gallagher a quitté la rencontre de dimanche, je suis de ceux qui croyaient qu’Alexander Semin allait sauter sur cette merveilleuse occasion d’évoluer au sein du premier trio, avec Tomas Plekanec et Max Pacioretty, et qu’il allait démontrer qu’il appartient encore à l’élite de la LNH. Ce fut tout le contraire!
Incapable de suivre le rythme, il s’est vu encore piégé bêtement en repli défensif et a écopé d’une pénalité qui aurait pu coûter la victoire à son équipe. Le visage de Michel Therrien a failli s’étirer jusqu’au sol! On ne peut qu’endosser sa décision de l’avoir cloué au banc pour le reste du match.
Je ne sais pas ce que la direction du Canadien compte faire dans le cas de Semin mais je crois sincèrement qu’il est nettement préférable de donner une occasion de se faire valoir à un jeune joueur du club-école que d’espérer « l’impossible ». Sven Andrighetto a été beaucoup plus utile à l’équipe dimanche que le vétéran de 31 ans ne l’a été. Et même si Smith-Pelley revient, Andrighetto mérite de jouer aux côtés de Galchenyuk, mercredi à New York, contre les Rangers.
Semin, lui, mérite de retourner sur la galerie de la presse!

Les Bruins ont le dernier mot sur les Leafs

http://www.rds.ca/hockey/lnh/

Bruins 4 - Maple Leafs 3 (Tirs de barrage)


TORONTO - David Krejci a marqué le but de la victoire en tirs de barrage et Patrice Bergeron a prolongé à huit sa séquence de matchs avec au moins un point alors que les Bruins de Boston ont défait les Maple Leafs de Toronto 4-3, lundi.
Brad Marchand, à deux reprises, et Zac Rinaldo ont touché la cible en temps réglementaire pour les Bruins (11-8-1), qui l'avaient emporté 2-0 face aux Leafs à Boston, samedi.
Joffrey Lupul, Leo Komarov et Tyler Bozak ont donné la réplique pour les locaux (7-10-5).
Tuukka Rask a repoussé 39 lancers dans la victoire tandis que James Reimer a repoussé 26 des 29 tirs dirigés vers lui de l'autre côté.
Les Bruins ont été blanchis en trois occasions en avantage numérique tandis que les Leafs n'ont pas marqué en cinq chances.