mardi 9 juin 2015

Marc Bergevin, président d’honneur du Panthéon

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Marc Bergevin
Marc Bergevin (Source d'image: PC )

Le président du conseil d'administration du Panthéon des sports du Québec, monsieur Jacques Baril est heureux d'annoncer que monsieur Marc Bergevin, vice-président exécutif et directeur général du Club de hockey Canadien a accepté la présidence d’honneur du 25e Gala d'intronisation, qui se déroulera le mercredi 30 septembre prochain au Club de Golf Métropolitain, Anjou, Montréal.

« C’est pour nous un très grand honneur de pouvoir compter sur le parrainage de monsieur Marc Bergevin à l'occasion de cette 25e édition du Gala d’intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec. Marc Bergevin s’est distingué depuis son arrivée comme architecte des Canadiens de Montréal, une institution faisant partie du riche patrimoine sportif et historique de notre société, et sa présence comme président d'honneur saura rehausser le prestige de cette soirée d'intronisation qui s’annonce mémorable », a mentionné M. Jacques Baril.

Le Panthéon des sports du Québec a comme mission de reconnaître ceux et celles qui ont marqué l'histoire sportive du Québec. Qu'ils soient athlètes professionnels, Olympiens, journalistes sportifs ou bâtisseurs, leurs exploits témoignent du dépassement dont ils ont fait preuve et de la fierté qu'ils nous insufflent. Être intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec et être reconnu par ses pairs pour avoir marqué de façon exceptionnelle l'essor ou le développement du sport au Québec mérite notre admiration. C'est pourquoi, il est primordial d'immortaliser ces exploits et de doter le Québec d’un Musée des sports afin de garder vivante notre histoire sportive. Pour cela, l’appui des acteurs des milieux sportifs, politiques, d’affaires et culturels de tout le Québec est essentiel.

Des frappeurs désarmés

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Ryan Howard
Ryan Howard (Source d'image: Getty )

Les équipes du Baseball majeur ont mis 100 ans avant de procéder aux changements draconiens en défense qu'on opère actuellement. Les conséquences négatives sur les performances à l'attaque sont plus évidentes que jamais.
Dans les années 1970 et 1980, c'était exceptionnel d'adopter un positionnement inorthodoxe en défense sur le terrain. On le faisait pour quelques puissants cogneurs gauchers, comme Willie Stargell. Le joueur d'arrêt-court allait se positionner à la droite du deuxième but et le joueur de deuxième but reculait jusqu'au gazon dans le champ extérieur.
Ce n'était rien de comparable avec la situation actuelle.
L'évolution de la technologie a permis d'établir avec justesse les tendances des frappeurs. Les gérants disposent d'informations fort utiles qui les aident à déployer des stratégies adaptées en défense pour chacun.
On peut déterminer à quel endroit sur le terrain le cogneur ne frappe pas la balle et, à l'inverse, l'endroit où il est le plus susceptible de la frapper. On arrive à convertir en retraits plus de balles frappées au sol ou en flèche. Les défenses adaptées, comme on pourrait les qualifier, sont moins efficaces pour les balles frappées dans les airs.
Ryan Howard des Phillies de Philadelphie représente un beau cas de prévisibilité. Le frappeur gaucher a fait sa spécialité de tirer la balle du côté droit, en roulant ou en flèche.
En défense, on déploie le joueur de deuxième but au début du champ droit et on déplace le joueur de troisième but au deuxième.
On estime de façon conservatrice que ces ajustements ont privé Howard d'une quinzaine de coups sûrs cette saison. Ça pourrait même être 25!
Avec 15 coups sûrs de plus, Howard frapperait dans une moyenne de 0,320 et il aurait plus de points produits. Il connaîtrait une saison à la hauteur du salaire annuel de 25 millions$ US qu'il touche.
Chacune des équipes a des joueurs qui sont victimes des défenses adaptées. Ils ont vu leur production à l'attaque être affectée. Que devraient-ils faire?
Les amateurs s'expliquent mal pour quelles raisons les frappeurs ne tentent pas de loger la balle dans les espaces inoccupés. Par expérience, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire et que c'est justement ce que les autres équipes veulent que vous tentiez de faire, soit essayer de frapper la balle où il n'y a personne.
L'opposition souhaite semer la tentation dans l'esprit du frappeur. Elle préfère voir un frappeur de puissance tenter de déposer la balle au champ opposé ou au sol afin d'éliminer le circuit ou la balle cognée solidement dans les allées.
En conclusion, les frappeurs qui tirent constamment la balle sont dans le pétrin. J'espère que les entraîneurs dans les ligues mineures sont au courant de la situation et qu'ils fourniront aux jeunes les outils afin de changer leur style.
Les préoccupations au sujet du déclin à l'attaque sont réelles. Les défenses adaptées sont une des explications, comme le développement de lanceurs de puissance.
Le moment est arrivé pour les frappeurs de faire les efforts afin de modifier leur approche. Si la tendance se maintient, ce sera la "nouvelle normalité".

Blashill succède à Babcock

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Mise à jour le mardi 9 juin 2015 à 11 h 30 HAE
Jeff Blashill
Jeff Blashill  Photo :  PC/Joel Bissell

Les Red Wings de Détroit ont fait de Jeff Blashill le 27e entraîneur-chef de l'histoire de l'équipe.
À 41 ans, il succède à Mike Babcock, parti diriger les Maple Leafs de Toronto.
Depuis quatre ans, ce natif de Sault-Sainte-Marie, en Ontario, tenait les rênes du club-école des Red Wings, les Griffins de Grand Rapids, dans la Ligue américaine.
Sous sa direction, les Griffins ont connu trois des meilleures saisons de leur histoire avec un titre de la Division midwest et la Coupe Calder en 2012-2013.
L'an dernier, Grand Rapids a atteint le plateau des 100 points pour la première fois (46-22-6-2).

Eugenie Bouchard casse sur l'herbe

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Mise à jour le mardi 9 juin 2015 à 9 h 47 HAE
Eugenie Bouchard
Eugenie Bouchard  Photo :  GI/Al Bello

La Canadienne Eugenie Bouchard a emprunté le chemin le plus long, mardi, pour subir une autre défaite au premier tour, à 's-Hertogenbosch, aux Pays-Bas.
Bouchard, première tête de série sur invitation et 11e joueuse mondiale, s'est inclinée en trois manches de 4-6, 6-1 et 4-6 devant la Kazakhe Yaroslava Shvedova, 76e raquette au classement de la WTA.
Dans une première manche partagée au cours de laquelle Bouchard a été brisée à deux reprises, on l'a vu peiner pour inscrire des points sur le service de sa rivale (7/26).
La deuxième manche a complètement tourné à l'avantage de la Québécoise qui a fait mouche et marqué des points sur 82 % de ses premières balles. Elle a aussi inscrit deux bris.
La manche ultime s'est ouverte avec un autre bris de Bouchard. Elle a ensuite rapidement distancé une adversaire qui multipliait les doubles fautes (7) et les fautes directes.
Mais une fois en avant 3-0, Bouchard s'est soudainement effondrée et a ouvert la porte à Shevedova qui n'en demandait pas tant. Trois bris et sept jeux plus tard, Bouchard quittait le court toute penaude.
Elle venait de perdre six des sept derniers jeux et encore un peu de sa belle assurance.
Autres résultats de premier tour :
  • Tatjana Maria (ALL) bat Katerina Siniakova (CZE) 6-4, 6-2
  • Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/no 6) bat Maria Sanchez (USA) 6-2, 7-6 (7/4)
  • Kristina Mledanovic (FRA/no 7) bat Timea Babos (HUN) 7-6 (7/4), 4-6, 6-2
  • Alison van Uytvanck (BEL) bat Evgeniya Rodina (RUS) 7-5, 6-3
  • Klara Koukalova (CZE) bat Johanna Larsson (SWE/no 8) 6-4, 6-1
  • Andrea Hlavackova (CZE) bat Lesia Tsurenko (UKR) 6-2, 2-6, 6-3

«Je n'aurais jamais pu prédire cela», - Paquette

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5fm Sports le lundi 08 juin 2015 à 23h36. Modifié le mardi 09 juin 2015
«Je n'aurais jamais pu prédire cela», - Paquette
Cédric Paquette vient de marquer le but victorieux./AP
(98,5 Sports) - Cédric Paquette a marqué son troisième but des séries éliminatoires, mais c'est de loin le plus important de sa carrière.
«Victor (Hedman) a transporté la rondelle dans la zone des Blackhawks et il m’a repéré dans l’enclave, a déclaré Paquette. Notre trio n’avait pas profité de ses chances depuis le début des séries éliminatoires. On a continué à travailler fort et on a pu en profiter ce soir.»

Paquette n'a pas réussi à se dénicher un poste régulier au camp d'entraînement, Il a été retranché, a joué dans la LAH avant d'être rappelé.

«Si quelqu'un m'avait dit cela, je l'aurais traité de fou», a déclaré Paquette à un journaliste qui lui demandait si au début de la saison, il aurait marqué le but victorieux dans un match de finale de la coupe Stanley.

«Quand je me suis retrouvé dans les mineures, j'ai tout donné. J'ai joué dans les deux sens de la patinoire et Jon (Cooper) l'a vu, il était content et il m'a rappelé», a mentionné le Gaspésien.

Avant la série, l’entraîneur-chef Jon Cooper a réconforté Paquette et ses compagnons de trio (Callahan et Brown) en leur mentionnant «qu’en continuant de travailler et d’avoir du plaisir», ils seraient récompensés.

Cooper ne s’était pas trompé.

Paquette a joué 12:26 dans le troisième match, a obtenu trois tirs, a appliqué six mises en échec et a remporté 42 pour cent de ses mises en jeu.

L’attaquant québécois a admis que le Lightning avait connu un mauvaise première période en accordant pas moins de 19 tirs aux Blackhawks en première période.

«Accorder 19 tirs, c’est beaucoup trop», a lancé le no 13 du Lightning.

Paquette a disputé 64 matchs à sa première saison dans la LNH, lui qui n’avait joué que deux rencontres en 2013-2014. Il a terminé la campagne avec 12 buts et sept aides.

Le Québécois avait joué les quatre matchs du Lightning dans les séries éliminatoires l’an dernier contre les Canadiens et avait amassé deux assistances.

Dans la présente série contre les puissants Blackhawks, Cooper lui a confié la tâche de surveiller l’excellent Jonathan Toews, travail qu’il a très bien accompli en limitant le capitane des Blackhawks à une seule aide dans les deux premières rencontres disputées à Tampa Bay.

Dans le troisième match, il a fait encore mieux...

Encore Paquette!

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le Lightning

Images of Francois Gagnon
CHICAGO – Cédric Paquette a pris Jonathan Toews et les Blackhawks de Chicago par surprise en s’imposant défensivement comme il l’a fait aux dépens du capitaine des Hawks lors du premier match de la finale.
Le Gaspésien a prouvé que sa performance lors de la première rencontre n’avait rien d’un coup de chance en continuant son travail de sape aux dépens de Toews lors de la deuxième rencontre. Et comme il s’est permis d’enfiler le premier but de son équipe, celui qui était surtout connu par le numéro 13 qui ornait le dos de son uniforme est sorti de l’ombre alors que son nom s’est mis à résonner ici et là.
Depuis hier, le nom de Cédric Paquette est sur toutes les lèvres. Sur celles de ses coéquipiers qui multiplient les éloges à son endroit. Sur celles de ses adversaires des Hawks qui commencent à le détester pour vrai. Sur celles des journalistes des quatre coins de la Ligue qui se demandent qui est ce diable de joueur dont ils n’ont plus le choix de parler et de trouver des choses à écrire. En plus de s’imposer dans son rôle de kamikaze de la défensive à titre de centre du troisième trio, Paquette a marqué un deuxième but en finale de la Coupe Stanley lundi soir. Un but marqué avec un peu plus de trois minutes à faire en troisième période. Un but qui a propulsé le Lightning vers une victoire de 3-2 et qui a surtout permis au Gaspésien et ses coéquipiers de prendre les devants 2-1 dans la finale qui les oppose aux Blackhawks.
Si on avait demandé à Paquette, en début de saison, d’évaluer les chances qu’il ait deux buts de plus à sa fiche que Jonathan Toews après trois matchs disputés en finale de la Coupe Stanley, la réponse du Gaspésien aurait été tranchante. « Je t’aurais répondu que tu étais complètement fou. »
Vrai qu’il aurait été un brin fou de lancer une telle prédiction en septembre dernier. Surtout qu’après un camp d’entraînement qui n’a pas tourné à son avantage, Paquette s’est retrouvé dans la Ligue américaine à Syracuse avec le Crunch : le club-école du Lightning.
Mais ce brin de folie s’est transformé en deux brins de réalité. Une réalité avec laquelle le Gaspésien âgé de 21 ans ne sait pas encore complètement comment composer.
« Honnêtement, je ne sens rien en ce moment. Je vis des émotions incroyables, mais je n’arrive pas à les expliquer. C’est le fun de faire parler de moi un peu, car ça n’allait pas si bien que ça pour moi au début des séries. Mais j’ai continué à travailler. Je me suis concentré à garder ça simple et là je suis récompensé en finale », a expliqué Paquette qui s’est retrouvé aux côtés de son coéquipier Ben Bishop sur l’estrade réservée aux héros des matchs disputés en grande finale.
Ce n’est pas rien!
Cédric Paquette a marqué son but crucial au terme d’une belle montée orchestrée par le brillant défenseur Victor Hedman. Le Suédois s’est porté à l’attaque pour créer une poussée à trois contre deux arrières des Hawks. Avec une passe savante, une autre, Hedman a rejoint Paquette dans l’enclave. « Dans le fond, je n’ai eu qu’à tirer dans un filet désert pour marquer », a convenu Paquette dans son analyse du but gagnant.
De pisse-vinaigre à coéquipier apprécié
Après avoir enfilé le but qui pouvait donner la victoire à son équipe, Cédric Paquette s’est assuré de mousser ses chances en s’imposant défensivement dans les derniers instants de la rencontre alors que les Hawks tentaient désespérément de niveler les chances.
« Marquer un but, c’est bien, mais avez-vous qu’il s’est assuré de bloquer un tir tout juste après. C’est à l’image du joueur qu’il est, car Cédric est le genre de gars qui prendra tous les moyens pour aider son équipe à gagner », a commenté le gros joueur de centre Brian Boyle après la rencontre.
Acquis par le Lightning à titre de joueur autonome l’été dernier, Boyle ne connaissait pas Cédric Paquette lorsqu’il s’est présenté au camp de sa nouvelle équipe. Boyle admet que les premières rencontres entre les deux joueurs n’ont pas été très amicales.
« Pour vous dire vrai, il me tombait royalement sur les nerfs. Il m’est tombé dessus dès le premier jour du camp. À chaque présence, je l’avais dans le visage et il ne ménageait aucun effort pour se faire un nom. C’était normal considérant qu’il avait un poste à gagner. Mais il m’agaçait vraiment », racontait Boyle après le match de lundi.
Aujourd’hui, Paquette ne tombe plus sur les nerfs de Boyle qui, comme l’ensemble des joueurs du Lightning et des membres de l’état-major, vouent une admiration sans bornes pour sa combativité et son ardeur au travail.
« J’étais au camp pour faire l’équipe et je savais que je devais prendre tous les moyens pour y arriver. J’ai gardé une bonne attitude avec tout le monde. Même lorsque j’ai été retranché. Je suis allé en bas avec l’intention de dominer. C’est ce que j’ai fait et Jon (Cooper) a aimé ce que je donnais en bas et c’est pour ça qu’ils m’ont rappelé. Une fois de retour, j’ai compris que je pouvais compter sur le respect de Brian. Je ne dirais pas qu’il m’a pris sous son aile, mais il m’a montré à être un vrai professionnel. À jouer comme je dois le faire à tous les matchs », racontait Paquette qui a prolongé son point de presse en répondant à plusieurs questions en français.
Quand j’ai demandé à Paquette s’il était plus fier de ses deux buts, dont celui qui a donné la victoire au Lightning hier, de son travail brillant en défensive aux dépens de Jonathan Toews et des Hawks ou des tirs qu’il bloque pour contribuer aux succès de son équipe, le jeune attaquant a souri.
« Comme tous les joueurs de hockey, j’adore marquer des buts. C’est évident. Surtout qu’avant de marquer celui de ce soir, j’étais un peu frustré parce que j’avais raté une échappée en début de troisième. Mais si c’est le fun de marquer des buts, je sais que je n’en marquerai pas 50 l’an prochain. Je sais que bloquer des tirs demeurera mon rôle. Mais marquer un but gagnant c’est vraiment le fun… »
Quant aux mandats défensifs aux dépens de Jonathan Toews, Paquette n’a pas eu à en relever autant lundi que lors des deux premiers matchs. Parce que les Hawks profitaient du dernier changement, Jon Cooper n’a pas été en mesure d’opposer systématiquement Paquette au capitaine des Hawks.
« À un moment donné Jon a dit : de la merde! Au lieu de chercher les confrontations qu’il voulait, il a fait confiance aux quatre trios et on a tous prouvé que nous étions en mesure de relever ces défis », a mentionné Paquette.
Bishop sur une jambe
Si Cédric Paquette a pu marquer le but qui a propulsé le Lightning vers la victoire et surtout en avant 2-1 en grande finale, c’est en grande partie aux arrêts multipliés par le gardien Ben Bishop.
Bien que visiblement ennuyé par une blessure – à la jambe, à la hanche ou à l’aine gauche selon toute vraisemblance – Bishop a réalisé 36 arrêts dont la moitié au cours de la seule première période.
Une première période au cours de laquelle le Ligthning a rapidement pris les devants 1-0 sur un but de Ryan Callahan qui a déjoué Corey Crawford avec un tir puissant et précis qui a ricoché sur la barre horizontale au-dessus de la mitaine du gardien québécois. Mais après avoir enfilé ce but, le Lightning a été dominé 16-2 au chapitre des tirs au but. Bishop a même encaissé un barrage de 15 tirs consécutifs. Chanceux, voire très chanceux par moment, Bishop a su repousser les rondelles. Il a été plus chanceux encore lorsque Marian Hossa, alors que le géant gardien avait été pris hors position, a tiré à la droite d’un filet désert.
« J’ai feinté de tirer pour sortir le gardien du but et quand je suis venu pour tirer pour vrai, j’ai perdu l’équilibre et la rondelle a glissé sur la lame de mon bâton. J’ai raté une occasion incroyable sur le jeu », a admis Hossa.
N’eût été de cette chance ratée et de quelques autres que les Hawks ont gaspillées, la partie aurait facilement pu basculer du côté de Chicago. Surtout que Ben Bishop, comme il l’avait fait en deuxième ronde face au Canadien – à Max Pacioretty d’abord et David Desharnais ensuite – a fait cadeau d’un but à Brad Richards en laissant une rondelle qu’il aurait du capter facilement ressortir de sa mitaine pour tomber derrière lui.
Ben Bishop a plusieurs fois peiné à se relever après avoir effectué des déplacements latéraux devant son but. On a même cru que son adjoint Andrei Vasilevskyi viendrait en relève dès le début de la période médiane. Mais Bishop a complété son match pour signer sa 13e victoire des séries.
S’il a refusé de parler de sa blessure – quelle blessure? – après la rencontre, Bishop a confié qu’il faudrait bien davantage pour le contraindre à rater une partie en finale de la Coupe Stanley.
Brandon Saad, en début de troisième période, a ravivé les espoirs des Hawks et de leurs partisans en donnant les devants 2-1 à son équipe. Les partisans n’étaient pas encore tous rassis après avoir chanté et danser au rythme de la chanson Chelsea Dagger qui salue tous les buts des Hawks que l’égalité était à nouveau créée. Ondrej Palat, plus rapide que le gardien des Hawks, a poussé une rondelle libre derrière Corey Crawford qui s’apprêtait à déposer sa grosse mitaine dessus.
Ce but a fait très mal aux Hawks qui se retrouvent dans une bien vilaine position. Ils doivent signer une victoire mercredi devant leurs partisans sans quoi ils se retrouveront face à l’élimination samedi à Tampa.