jeudi 22 octobre 2015

BLONDE DE PK SUBBAN // 5 CRITÈRES NON NÉGOCIABLES

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blonde-pk-subban

pk subban - mom - credit: 25stanley
Au début de la saison, PK Subban a été classé parmi les 25 célibataires les plus chauds au Canada par le magazine Hello. Actuellement, la seule femme de sa vie est évidemment sa maman qu’on voit sur l’image ci-dessus.
Vendredi soir dernier, j’ai eu la chance d’être invité au lancement privé du site web du défenseur des Canadienswww.pksubban.com. On m’a donné l’opportunité de questionner le #76 pendant quelques minutes. Puisque la section « Girlfriend » est la plus populaire du blogue, j’en ai profité pour demander à PK ses tops 5 critères non négociables chez une femme. Ou plus précisément de me décrire la femme qui fera fondre son cœur.

VIDÉO // LA FEMME PARFAITE DE PK SUBBAN



Voici la traduction de ses 5 critères.
1.Elle doit être une foody. Aimer la bonne bouffe tout le temps.
2. Il faut qu’elle soit intelligente pour entretenir de bonnes conversations. J’adore discuter.
3. Je suis prêt à faire n’importe quoi pour une fille, mais elle doit être facile à gérer pour qu’elle soit capable de m’accepter et de m’aimer pour qui je suis.
4. Elle doit être magnifique, mais une femme magnifique ne doit pas juste l’être physiquement. La beauté d’une femme est un tout: la façon qu’elle se présente, qu’elle marche, qu’elle parle.
5. Elle doit aimer les enfants. J’adore les enfants. Je veux qu’elle soit une femme de famille, qu’elle désire avoir des enfants. Moi j’en veux et c’est important pour moi.
Mesdames, vous savez maintenant à qui vous avez affaire.
Comme deuxième question, j’ai demandé à PK qu’elle a été la chose la plus romantique qu’il a déjà faite pour une de ses blondes. Je dévoilerai sa réponse à un autre moment. C’est assez unique ce que PK a fait.
P.-S.Concernant l’événement de PK, il y avait des gros noms présents, surtout du monde des affaires. J’ai croisé Geoff Molson et Lise Watier pour nommer que ceux-là. Malheureusement, les coéquipiers de PK avaient tous des empêchements ce soir-là. Le moment fort de cette soirée reste toute l’attention que PK a donné à un jeune atteint de la maladie spina bifada. L’événement servait aussi à amasser des fonds pour ce jeune par le biais de la vente du t-shirt « Change The Game 76 » que PK a fait en collaboration avec la boutique Off The HookBref, je vous invite à consulter le nouveau site web du joueur du CH. C’est très bien fait et il y a énormément de contenu.
*Photo: @susanmoss

Les Blue Jays l'emportent 7-1 et forcent la tenue d'un 6e match

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 21 octobre 2015 à 15h55. Modifié par Jacques Thériault à 22h11.
Les Blue Jays l'emportent 7-1 et forcent la tenue d'un 6e match
Troy Tulowitzki, Munenori Kawasaki et Russell Martin après la victoire des Jays/PC - Nathan Denette
TORONTO - Marco Estrada a été brillant en limitant les frappeurs adverses à trois coups sûrs en sept manches et deux tiers, Troy Tulowitzki a cogné un double de trois points et les Blue Jays de Toronto sont toujours en vie dans leur série de championnat de la Ligue américaine grâce à une victoire de 7-1, mercredi, face aux Royals de Kansas City.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 21 octobre 2015 dans Bonsoir les sportifs avec Jeremy Filosa
Les Royals seront toutefois de retour devant leurs partisans pour le reste de la série, qu'ils mènent 3-2. Le match no 6 aura lieu vendredi au Kauffman Stadium, tout comme le match no 7, si nécessaire, samedi.

Au lendemain d'une gênante défaite de 14-2 lors du match no 4, les Blue Jays avaient besoin d'une bonne performance de leur lanceur et Estrada a livré la marchandise.

«Il est certainement un des joueurs qui nous a transportés, a dit le gérant des Blue Jays, John Gibbons. Il maîtrise parfaitement son art. Ce n'est pas toujours jolie, mais il est excellent.»

Âgé de 32 ans, Estrada avait aussi permis aux Blue Jays d'éviter l'élimination lors du match no 3 de leur série de sections face aux Rangers du Texas, concédant un seul point en six manches et un tiers. Il s'agissait alors du premier pas des Blue Jays vers la victoire dans la série au meilleur de cinq parties après avoir accusé un retard de 0-2.

Mercredi, Estrada a encore une fois été à son meilleur avec son équipe au bord du gouffre, retirant les neuf premiers frappeurs des Royals dans l'ordre. Puisqu'un double jeu a effacé un simple en quatrième manche, Estrada avait affronté le minimum de 18 frappeurs lors des six premières manches.

«J'étais gonflé à bloc, a raconté Estrada. La dernière fois (face aux Rangers), j'étais calme et je voulais simplement faire mon travail. Cette fois-ci, j'avais le même état d'esprit, mais les partisans m'ont donné des montées d'adrénaline et j'ai eu un peu plus de plaisir.»

Un but sur balles après deux retraits en septième a été la seule autre tache à son dossier lors des sept premières manches.

Il a reçu une ovation monstre en huitième manche quand il a été remplacé sur la butte après avoir accordé un circuit en solo à Salvador Perez et un simple à Alex Gordon après deux retraits.

«Il a simplement été spectaculaire», a dit le gérant des Royals, Ned Yost, au sujet d'Estrada.

Tulowitzki s'est occupé de l'offensive avec un double de trois points lors d'une poussée de quatre points des siens en sixième manche.

«C'est un sport difficile et vous connaissez parfois des mauvaises séquences, mais parfois vous enchaînez les bons élans, a déclaré Tulowitzki. J'ai récemment recommencé à bien cogner la balle.»

Le partant des Royals Edinson Volquez, qui avait été efficace lors du premier match afin de vaincre Estrada, a bien commencé son duel en retirant 15 des 18 premiers frappeurs qu'il a affrontés. Les choses se sont compliquées en sixième, quand il a accordé trois buts sur balles et a atteint un frappeur sans jamais retirer d'adversaires.

La table était donc mise pour Tulowitzki.

L'arrêt-court des Jays, qui est toujours ralenti par une blessure à l'épaule, affichait une moyenne de ,194 (7-en-36) lors des séries avant la rencontre. Malgré la douleur, il a réussi un autre coup sûr important pour les Jays.

Il a produit sept points depuis le début de la série de championnat et ses 11 points produits depuis le début des éliminatoires le place au deuxième rang dans l'histoire de l'équipe pour le plus de points produits lors du même passage en éliminatoires. Paul Molitor avait produit 13 points pour les Jays lors des séries en 1993.

Chris Colabello a ouvert la marque en deuxième manche avec un circuit en solo, semant l'hystérie dans la foule de 49 325 spectateurs au Rogers Centre.

Connor McDavid touche la cible et les Oilers battent les Red Wings

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Red Wings 1 - Oilers 3


EDMONTON - Connor McDavid et Teddy Purcell ont touché la cible en deuxième période et les Oilers d'Edmonton ont signé une troisième victoire de suite, un gain de 3-1, mercredi, face aux Red Wings de Detroit.
Mark Letestu a ouvert la marque en première période pour les Oilers (3-4-0) et Nail Yakupov a récolté deux aides. Les Oilers avaient perdu leurs huit matchs précédents face aux Red Wings.
Tomas Tatar a été l'unique buteur des Red Wings (3-3-0), qui ont perdu leurs trois derniers matchs.
Yakupov a mis la table pour le premier but de Letestu avec les Oilers avant de participer au quatrième but de McDavid cette saison. McDavid en a mis plein les yeux aux spectateurs en déculottant le gardien Petr Mrazek à l'aide d'une feinte rapide.
Purcell a creusé l'écart à 3-0 seulement 30 secondes après le but de McDavid et le gardien Cam Talbot s'est occupé du reste.
Talbot a effectué 28 arrêts, dont 12 en troisième période. Tatar a été le seul à le déjouer, y parvenant sur un retour de lancer.
Mrazek a repoussé 25 lancers devant le filet des Red Wings.
Rask donne de grandes émotions aux Hurricanes
Sommaire
Victor Rask a marqué à 1:49 de la prolongation pour assurer une victoire de 1-0 aux Hurricanes de la Caroline sur l'Avalanche du Colorado.
Rask a complété une belle pièce de jeu pour déjouer le gardien Semyon Varlamov avec la complicité de Ryan Murphy. Il a débordé le capitaine de l'Avalanche Gabriel Landeskog afin de se présenter devant le gardien, qu'il a battu avec une feinte vers son revers.
Varlamov a stoppé 18 rondelles.
Les Hurricanes ont aussi mis fin à une vilaine séquence de dix revers à Denver.
C'était la première fois que les deux équipes vivaient une prolongation à trois contre trois.
Jarome Iginla croyait avoir donné la victoire à l'Avalanche plus tôt en prolongation quand il avait glissé le disque entre les jambières de Ward, mais le défenseur Justin Faulk était intervenu avant que la rondelle franchisse la ligne des buts

Les Bruins se font remonter par les Flyers

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Flyers 5 - Bruins 4 (Prolongation)


BOSTON - Le deuxième but du match de Claude Giroux, marqué lors d'un avantage numérique à 2:09 de la période de prolongation, a mené les Flyers de Philadelphie vers un gain de 5-4 contre les Bruins de Boston mercredi soir.
Les Flyers ont surmonté un déficit de deux buts en troisième période avant que Giroux ne déjoue Tuukka Rask à l'aide d'un tir sur réception décoché du cercle gauche des mises en jeu.

Les Bruins jouaient à court d'un homme à la suite d'une pénalité à Ryan Spooner pour avoir accroché.

Pierre-Édouard Bellemare et Sam Gagner, en première période, et Wayne Simmonds, au troisième vingt, ont également trouvé le fond du filet pour les Flyers.

Le but de Simmonds est survenu moins de trois minutes après le premier de Giroux, et a permis aux Flyers d'égaler le score 4-4.

Le défenseur Mark Streit a amassé des passes sur les trois derniers filets des Flyers tandis que Jakub Voracek participait aux deux buts de Giroux.

Chris Kelly, Jimmy Hayes, Brett Connolly et Patrice Bergeron ont répliqué pour les Bruins, qui ont perdu leurs quatre premières sorties devant leurs partisans cette saison.
Moulson tranche en fusillade
Sommaire
Matt Moulson a marqué en fusillade avant de voir Chad Johnson arrêter la tentative de Brad Boyes et les Sabres de Buffalo ont défait les Maple Leafs de Toronto 2-1.
Evander Kane avait forcé la présentation d'un bris d'égalité en nivelant la marque avec 4:29 à faire en temps réglementaire. Il s'agissait pour Kane d'un premier but avec les Sabres, eux qui ont acquis ses services de Jets de Winnipeg la saison dernière alors qu'il était blessé.

Pierre-Alexandre Parenteau avait ouvert le pointage après seulement 1:28 de jeu en première période, avec lui aussi son premier but avec sa nouvelle équipe.

Parenteau est revenu à la charge lors de la fusillade en surprenant Johnson du côté de la mitaine, mais Tyler Ennis a répliqué pour les Sabres à l'aide d'un puissant lancer frappé.

C'est finalement le but de Moulson lors de la cinquième ronde qui a fait la différence. Moulson s'est déplacé lentement vers sa gauche et le gardien Jonathan Bernier s'est compromis, créant une ouverture pour le tir de l'attaquant des Sabres. Johnson a ensuite arrêté le tir de Boyes, qui visait entre ses jambières.

Bernier a effectué 34 arrêts devant le filet des Leafs. À l'autre bout de la patinoire, Johnson a stoppé 23 lancers.

Bob Probert, Todd Ewen, Shayne Corson et les autres...

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Shayne Corson, Bob Probert et Todd Ewen
Shayne Corson, Bob Probert et Todd Ewen (Source d'image: Getty, RDS )

Images of Bertrand Raymond
J'ai été touché par le récit de mon collègue de La Presse, Mathias Brunet, concernant les problèmes de Shayne Corson qui est parvenu à se refaire une vie décente après de graves problèmes d'anxiété et de crises de panique. Des problèmes qui, selon lui, ont failli l'inciter à commettre l'irréparable.
Aujourd'hui, Corson dit comprendre certains anciens coéquipiers, leurs idées noires et leur désespoir, qui sont passés à l'acte parce qu'ils ne voyaient pas d'autres issues. Il lui est arrivé de mêler des tranquillisants à de l'alcool, un cocktail qui ne faisait qu'ajouter à ses maux, on peut le comprendre. Il l'avoue, il a pensé mourir.
J'ai côtoyé Corson pendant 10 saisons avec le Canadien. On le savait turbulent, indiscipliné, tapageur et bagarreur, sur la patinoire comme à l'extérieur, mais personne n'a soupçonné son mal de vivre à l'époque. Il jouait une game, celle d'un athlète dur qui n'avait pas le droit d'afficher ses faiblesses.
La conversation la plus intéressante que j'ai eue avec lui s'est déroulée dans le cadre des Jeux olympiques de Nagano, en 1998. Il était heureux d'être là, mais il aurait donné cher pour que son père soit du groupe de parents qui accompagnaient les joueurs de l'équipe canadienne à laquelle il était si fier d'appartenir.
Son père était décédé cinq ans plus tôt d'un cancer de l'oesophage. Il n'avait que 45 ans. La différence d'âge n'était pas très grande entre les deux puisque monsieur Corson n'avait que 17 ans quand son fils est né. L'ancien du Canadien a assisté à la longue agonie de son père, un colosse de 245 livres qui a fondu à 135 livres avant de mourir.
Les années qui ont suivi ont été particulièrement difficiles pour Corson. Il a admis s'être apitoyé sur son sort. Il se servait de son drame personnel comme excuse. Quand il jouait mal, c'était parce que sa peine était trop grande, disait-il.
Faut dire qu'il avait vécu une très étroite relation père-fils. Ils étaient des chums. Avec une différence d'âge de 17 ans, ils auraient pu être des frères. Toutefois, les plus belles histoires en surface cachent parfois de douloureux états d'âme. On sait aujourd'hui que durant cette entrevue réalisée dans le village des athlètes de Nagano, Corson se mentait à lui-même. Il racontait avoir bien vieilli. Il disait avoir acquis une belle maturité. La douleur provoquée par le décès de son père était encore présente, mais il avait finalement compris qu'il ne pouvait pas invoquer ce malheur personnel pour excuser ses contre-performances. Pourtant, à en juger par les déclarations faites à Brunet, il était probablement encore très troublé dans le temps.
Si Corson est toujours de ce monde et s'il n'a pas emprunté la voie des Derek Boogaard,  Wade Belak, Rick Rypien, Steve Montador et plus récemment Todd Ewen, qu'il a côtoyé chez le Canadien durant une saison, c'est parce qu'il s'est résolu à demander de l'aide. Il reconnaît aujourd'hui qu'il n'aurait jamais pu y arriver seul.
La mort de Todd Ewen
« Chercher de l'aide est vraiment la chose à faire en pareilles circonstances », mentionne Jacques Demers qui, au fil des ans, a vu partir plusieurs athlètes qui ont marqué sa carrière d'entraîneur. Douze joueurs, très exactement. Demers est reconnu pour s'amouracher des joueurs qui ont évolué sous ses ordres. Le décès qui lui a fait le plus mal et dont il parle encore avec émotion est celui de Todd Ewen.
Todd Ewen« J'ai traîné ma peine durant deux jours quand j'ai appris sa mort, raconte-t-il. Je tournais en rond dans la maison. Je n'avais pas le coeur à jouer au golf. »
Ewen a mis ses poings au service de ses coéquipiers en contribuant à sa manière à la coupe Stanley de 1993. À l'instar de tous les joueurs dans son genre, il a encaissé nombre de coups à la tête durant sa carrière. Tout comme Corson dont les troubles d'anxiété et les crises de panique sont probablement liés à ses 239 bagarres dans la Ligue nationale. C'est très rare qu'une bataille se règle par un seul coup de poing. Le total des coups à la tête durant une carrière peut parfois être effarant.
Demers a vu partir Jacques Richard (il l'a dirigé à Fredericton) dans un accident de la route alors qu'il était en état d'ébriété. Même chose dans le cas de Steve Chiasson qu'il a eu sous ses ordres à Detroit. D'autres sont décédés d'un cancer : Shawn Burr (Detroit), Mike Reid (un ex-adjoint chez les Sénateurs qui a joué pour lui à Saint-Louis) et Doug Wickenheiser, également chez les Blues. Les autres décès liés à sa carrière sont ceux de Larry Cahan, Gary MacGregor et Reggie Fleming (Cougars de Chicago), Bryan Fogarty (Canadiens), Gilles « Bad News » Bilodeau (Nordiques) en plus, évidemment, de Bob Probert et Ewen.
« Les accidents de Richard et de Chiasson ne m'ont pas surpris. Je me disais que ce n'était qu'une question de temps parce qu'ils jouaient avec le feu. La mort d’Ewen a été un choc. Todd était un artiste. On pouvait passer une heure à jaser avec lui sans parler de hockey ou de bagarres. C'était un garçon très intelligent. »
Il parle également en termes très positifs de Wickenheiser, décédé d'un cancer. Premier choix du Canadien, il a été incapable de survivre dans la pression de Montréal et de se remettre de l'humiliation qu'il a ressentie après avoir été accablé par les comparaisons avec Denis Savard que le Canadien aurait dû choisir à sa place au repêchage.
« C'est le cas type d'un joueur qui a été choisi par la mauvaise équipe, ajoute Demers. Ce n'est pas une attaque à l'endroit du Canadien. Ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Ils recherchaient un gros joueur de centre et Wickenheiser était leur homme. Tu ne deviens pas le tout premier choix de la ligue sans avoir un talent fou. Toutefois, Doug n'a jamais pu se démarquer. Ce fut très difficile pour lui à Montréal. Il est devenu un athlète confus et n'est jamais devenu l'athlète qu'il aurait dû être. J'ai souvent jasé avec lui. C'était un homme d'une grande sensibilité. »
Inquiet pour Tinordi, Bob Probert est le joueur qui a causé le plus d'ennuis à Demers. Il est décédé d'une crise cardiaque, mais on peut y voir un lien avec toutes les drogues qui ont miné son passé tourmenté d'athlète. À son décès, on a détecté une maladie dégénérative au cerveau.
« Avec lui, je sentais que j'étais en danger de perdre mon vestiaire, dit le dernier entraîneur gagnant de la coupe Stanley à Montréal. On ne peut pas garder dans une équipe un élément qui cause des problèmes hors glace et qui s'endort dans le vestiaire. J'ai essayé de l'aider. Je ne suis pas psychologue. Je ne suis pas psychiatre. J'ai essayé d'être son père, moi qui, comme lui, avais eu un père alcoolique. J'ai tenté de le faire venir vers moi, mais le problème était très profond. »
Avant de prendre congé, Demers y va d'une déclaration étonnante.
« Les bagarreurs vivent des moments dangereux à tous les matchs. J'ai vu le coup de poing qui a assommé Jarred Tinordi dans la Ligue américaine, l'an dernier. Je suis inquiet pour sa carrière. »

Les succès du Canadien suscitent la jalousie

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Le CH continue de gagner


BROSSARD, Qc - Les succès du Canadien font des jaloux à travers la LNH. Steve Ott des Blues de St Louis a réentonné, mardi soir, un refrain qui a résonné aux quatre coins de la LNH, la saison dernière.
« Le plan de match du Canadien en défense, c'est Carey Price, a lancé Ott sur les ondes du réseau de télé des Blues, à l'issue de la défaite des siens par jeu blanc. Il est le meilleur gardien de la LNH et il est même le meilleur joueur de la ligue. Je me demande à quel rang serait le Canadien au classement, s'il ne l'avait pas devant le filet. »
Les propos du pugnace attaquant ont été accueillis avec tiédeur par les joueurs du CH, mercredi. Il faut dire qu'ils l'ont déjà entendu, ce refrain-là.
« Tout d'abord, réglons une chose: Carey Price est notre meilleur joueur, a réagi l'ailier Dale Weise. Nous nous attendons à ce qu'il soit notre meilleur joueur à chacun de nos matchs, et il l'est. Les équipes cèdent à la frustration quand elles sont incapables de le déjouer. Ça en dit long sur son immense talent. Mais ça en dit long également sur la qualité de notre équipe. Nous parvenons à frustrer nos rivaux en ne leur concédant que peu d'occasions à l'attaque. Et tant mieux pour nous si les équipes adverses sont intimidées à l'idée d'affronter Carey. »
L'attaquant Lars Eller est demeuré stoïque, en exprimant tout bonnement sa désapprobation face à l'énoncé du vétéran Ott. Le Danois n'a pas voulu élaborer, mais son expression faciale était fort révélatrice.
Contrairement à ce que pensent Ott et plusieurs autres rivaux de la LNH, les joueurs ont le sentiment que les succès de l'équipe reposent moins sur les épaules de Price par rapport à la saison dernière. Ce qui n'est pas faux.
Cela dit, Price peut-il être meilleur ou est-il meilleur qu'il l'a été la saison dernière?
« Il est peut-être le meilleur joueur de l'histoire de la ligue, a lancé Weise. Il a encore élevé son niveau de jeu. Il transforme des arrêts difficiles en arrêts de routine. Avec lui, nous savons à quoi nous attendre à tous les matchs. »
Eller a mentionné que les efforts que fait Price et l'attitude qu'il affiche sont une source d'inspiration pour ses coéquipiers et lui.
« Est-il meilleur? Chacun a son opinion là-dessus, a-t-il répondu. J'estime quant à moi qu'il est aussi bon. Ça uniquement, c'est impressionnant. Quand vous êtes déjà le meilleur, le plus difficile c'est de rester le meilleur.
« Pour nous, de le voir à l'oeuvre, ça nous pousse à nous surpasser. »
Price a déjà deux blanchissages en banque après six matchs. Sa moyenne s'établit à 1,00 et son taux d'efficacité tirs-arrêts à 96,6 pour cent. À sa prochaine sortie, il va tenter d'égaler sa plus longue série de victoires, soit sept, réalisée en décembre 2013.

Charlotte Robillard-Millette fait son chemin à Saguenay

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Charlotte Robillard-Millette
Charlotte Robillard-Millette (Source d'image: Getty )

SAGUENAY, Qc - Charlotte Robillard-Millette a atteint le deuxième tour du Challenger de Saguenay grâce à une victoire de 6-3, 6-4, mercredi, contre l'Américaine Ellie Halbauer.
Âgée de 16 ans et classée 758e au monde, la Blainvilloise a réussi neuf as et a concédé un seul bris de service à son adversaire. Elle a achevé la 421e joueuse au monde en 71 minutes.
Au deuxième tour, Robillard-Millette aura un beau défi devant elle, puisqu'elle sera opposée à l'ancienne 11e raquette mondiale Shahar Peer. Cette dernière a eu le meilleur 3-6, 6-2, 6-2 face à Marie-Alexandre Leduc, de Jonquière.
Peer, une Israélienne, occupe présentement le 176e échelon mondial.
Une première Canadienne s'est qualifiée pour les quarts de finale mercredi. Carol Zhao, de Richmond Hill, en Ontario, a causé une surprise en battant la Néerlandaise Michaëlla Krajicek 1-6, 7-6 (1), 7-6 (4) après un duel de deuxième tour de près de trois heures.
Zhao a dû combler un déficit de 2-5 en troisième manche et elle croisera le fer avec la Suissesse Amra Sadikovic vendredi.
En plus de Robillard-Millette, la Torontoise Sharon Fichman tentera aussi d'obtenir une place en quarts de finale jeudi. Fichman retrouvera l'Américaine Nadja Gilchrist dans son chemin.

Petra Kvitova chef de file des Tchèques à la Coupe Fédération

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Petra Kvitova
Petra Kvitova (Source d'image: PC )

Petra Kvitova, 5e joueuse mondiale, sera la chef de file de l'équipe de République tchèque, tenante du titre, face à la Russie, en finale de la Coupe Fédération de tennis, les 14 et 15 novembre à Prague, a annoncé jeudi le capitaine Petr Pala.
Kvitova, double championne de Wimbledon (2011, 2014), sera épaulée par Lucie Safarova (9e), Karolina Pliskova (15e) et Barbora Strycova (42e).
« Le choix n'a pas été facile, comme presque toujours. J'ai opté pour cette équipe car elle nous offre le plus de chances de réussir face aux Russes », a déclaré Petr Pala devant la presse.
« Quant à Petra et Lucie, le choix a été plus ou moins clair, elles ont déjà gagné pas mal de choses. Karolina vit quant à elle une très belle saison », a-t-il noté.
Les deux meilleures Tchèques ont toutefois été victimes cette année de soucis de santé : Kvitova a souffert au printemps d'une mononucléose, à l'origine de sa pause d'un mois et demi, et Safarova a été hospitalisée pendant une semaine en septembre à cause d'une infection bactérienne.
L'équipe de Russie, elle, sera formée par Maria Sharapova (3e mondiale), Ekaterina Makarova (24e), Anastasia Pavlyuchenkova (31e) et Elena Vesnina (111e).
Il s'agira de la sixième confrontation des deux équipes en Coupe Fed, le bilan étant légèrement à l'avantage des Tchèques (3-2).
Leur dernier duel s'est soldé par le succès des Tchèques (3-2), en finale de l'édition 2011 de cette compétition à Moscou.
Imbattable sur son terrain depuis 2009, la République tchèque a encore enchaîné sur deux nouveaux sacres en 2012 et 2014. Ces victoires s'ajoutent à celles de l'ex-Tchécoslovaquie (1975, 1983, 1984, 1985, 1988).
La Russie a remporté la Coupe Fed à quatre reprises (2004, 2005, 2007, 2008).
En demi-finale, la République tchèque avait éliminé la France 3-1, et la Russie avait sorti l'Allemagne 3-2.